Des formations post-signature des procès-verbaux déclenchent la colère des syndicats de l’éducation et mobilisent le Parlement.

Des formations post-signature des procès-verbaux déclenchent la colère des syndicats de l’éducation et mobilisent le Parlement.

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Les cinq principales syndicats de l’enseignement ont exprimé leur refus catégorique du décision du ministère de l’Éducation nationale d’organiser des formations après la date officielle de signature des procès-verbaux de sortie. Ils estiment que cette décision conteste les dispositions réglementaires en vigueur et traduit un « improvisation administrative » qui érode la confiance au sein du système éducatif.

Les syndicats signataires de la coordination syndicale du secteur de l’éducation ont adressé une lettre au ministre de l’Éducation nationale, de la Préscolaire et des Sports, Mohamed Bara, dénonçant ce qu’ils qualifient d’ »atteinte directe aux droits des travailleurs de l’éducation et à leur stabilité professionnelle et familiale ». Ils ont souligné leur refus catégorique de lier la formation à la signature des procès-verbaux de sortie.

La coordination syndicale considère que cette mesure menace les acquis obtenus dans le cadre du dialogue sectoriel et nuit à l’atmosphère de confiance entre le ministère et les partenaires sociaux. Elle appelle à une révision immédiate de la décision et à un engagement à mettre en œuvre les accords des 10 et 26 décembre 2023, ainsi que les résultats de la réunion de la commission technique du 9 janvier 2025.

Les protestations ont dépassé le cadre syndical et ont résonné dans l’enceinte du parlement, où le député du parti du Progrès et du Socialisme, Hassan Amribt, a posé une question écrite au ministre de l’Éducation nationale, s’interrogeant sur les raisons du désordre dans la gestion de la fin de l’année scolaire.

Le député a souligné que la programmation de formations dans des établissements de premier plan après la signature des procès-verbaux de sortie a engendré une grande confusion parmi les enseignants, affirmant que le boycott de ces formations par les professeurs entraîne leur privation du droit de signer les procès-verbaux de sortie, alertant ainsi sur un risque de nouvelles tensions dans le secteur de l’éducation si la situation n’est pas rectifiée.

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