Le ministre de l’Éducation exige la mémorisation du Coran pour accéder à l’école primaire et lance un plan complet de réforme de l’éducation traditionnelle.

Le ministre de l’Éducation exige la mémorisation du Coran pour accéder à l’école primaire et lance un plan complet de réforme de l’éducation traditionnelle.

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أحمد التوفيق

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Ahmed Toufiq, ministre des Awqaf et des Affaires islamiques, a annoncé le lancement d’une vision réformatrice complète pour l’enseignement traditionnel, axée sur le renforcement de l’identité coranique, le développement des programmes et la mise en place d’une gouvernance éducative et d’une efficacité administrative. Cela a été déclaré lors de la cérémonie de remise des prix d’excellence de l’enseignement traditionnel pour l’année scolaire 2024-2025, organisée hier, mardi 22 juillet, à Rabat.

Toufiq a félicité les élèves et les institutions lauréates au niveau national, louant les résultats obtenus, qu’il considère comme le fruit d’un travail collectif reflétant un lien profond avec cette forme d’enseignement authentique. Il a souligné que l’enseignement traditionnel, sous la supervision du ministère à travers une direction spécialisée, connaît une dynamique de développement continue, avec 286 établissements accueillant plus de 30 000 élèves, supervisés par 7 443 personnels éducatifs et administratifs.

Le ministre a précisé que la nouvelle vision, inspirée des conclusions de la rencontre nationale tenue en mai 2025, repose sur trois axes principaux : d’abord, renforcer l’identité scientifique et coranique à travers la qualification des écoles coraniques, la révision des programmes et le renforcement de l’enseignement des sciences religieuses et de la langue arabe. Le deuxième axe concerne l’organisation de l’accès et la garantie de l’équité territoriale par la préparation de cartes éducatives régionales et la diversification des parcours. Enfin, le troisième axe vise à améliorer la qualité de l’encadrement et de l’évaluation par la qualification des enseignants et la mise à jour des mécanismes de contrôle et de réforme du système d’évaluation.

Dans une démarche de relier l’enseignement traditionnel à son essence coranique, Toufiq a annoncé que, dès la rentrée scolaire 2026-2027, il sera exigé de connaître le Coran par cœur pour passer l’examen de fin de cycle de l’enseignement primaire traditionnel, avec une augmentation de la pondération de la matière coranique et du nombre de cours associés. Il a également évoqué la signature d’accords officiels entre les écoles coraniques et les établissements scolaires pour assurer une transition fluide pour les élèves, ainsi que l’organisation d’un soutien financier à leur destination selon des critères précis.

En ce qui concerne l’encadrement, le ministre a révélé une mise à jour de la structure de l’administration éducative et un renforcement du système d’information pour gérer les affaires des établissements, en plus d’inciter les personnels administratifs et éducatifs et de mettre en œuvre des mécanismes d’évaluation de la performance professionnelle pour garantir la transparence et l’efficacité.

Toufiq a affirmé que les réformes en cours visent à faire des établissements d’enseignement traditionnel de véritables espaces de développement humain et à ancrer les valeurs spirituelles et nationales, dans le cadre d’une vision qui fait de l’école traditionnelle un porte-parole du message de modération, d’équilibre et de coexistence, sans compromettre son authenticité religieuse et scientifique.

Le ministre a appelé les différents acteurs, y compris les administrations, la société civile et les bienfaiteurs, à s’engager dans la mise en œuvre de cette vision, tout en saluant le soutien financier et moral apporté à ce secteur vital.

La cérémonie s’est terminée par la remise de prix d’excellence aux lauréats de différents niveaux éducatifs, dans une ambiance festive qui illustre la poursuite de l’attention portée à l’enseignement traditionnel, en tant que levier de préservation de l’identité spirituelle et scientifique du Royaume sous la conduite sage du roi Mohammed VI.

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