Le ministre de l’Enseignement supérieur annonce la prochaine mise en œuvre de l’équivalence automatique des diplômes universitaires européens.

Le ministre de l’Enseignement supérieur annonce la prochaine mise en œuvre de l’équivalence automatique des diplômes universitaires européens.

- in Politique
عز الدين ميداوي

Suivi

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azdine Midawi, a affirmé que les titulaires de diplômes délivrés par des universités étrangères bénéficient des mêmes droits que les diplômés des universités marocaines. Il a précisé que le ministère ne s’immisce pas dans les conditions d’accès aux concours nationaux, tant que les diplômes sont reconnus.

Lors d’une séance de questions orales à la Chambre des représentants, tenue hier lundi, le ministre a annoncé la publication d’un décret spécifique concernant la France, qui établit la reconnaissance automatique des diplômes de licence, de master et de doctorat délivrés par des universités publiques françaises. Il a également indiqué que quatre nouveaux décrets concernant d’autres pays européens, notamment l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique et le Royaume-Uni, seront publiés prochainement, ainsi que ceux d’autres pays ultérieurement.

Dans le cadre de la simplification des démarches administratives, Midawi a expliqué que le ministère est en train de numériser les procédures de demande d’équivalence, en étant à ses phases finales, et qu’il travaille à transférer les compétences de la Direction des affaires juridiques à l’Agence nationale d’évaluation et de garantie de la qualité de l’enseignement supérieur.

Concernant l’hébergement universitaire, le ministre a déclaré que l’Office national des œuvres sociales, renommé "Office national de la vie étudiante", continuera à améliorer les résidences universitaires. Un nouveau modèle de gestion de ces installations sera également lancé dans le cadre d’un partenariat public-privé, visant à construire 100 000 lits universitaires par an, alors que le nombre de lits actuellement disponibles dans le secteur public ne dépasse pas 60 000.

Il a évoqué la révision de la législation régissant l’Office, incluant la création de directions régionales et l’élargissement de ses compétences pour se rapprocher des étudiants et améliorer la qualité des services offerts, tout en renforçant la collaboration avec les collectivités territoriales pour élargir l’offre de logements universitaires dans les différentes régions du royaume.

À propos du développement de la recherche scientifique, le ministre a qualifié cette question de "grand défi", soulignant que la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur comprend de nouveaux mécanismes pour encourager la recherche, comme la création de statuts pour les chercheurs post-doctorat, les chercheurs associés, les chercheurs honoraires et les enseignants-chercheurs non marocains, ainsi que le renforcement de la présence des cadres techniques et des ingénieurs dans les projets de recherche.

Midawi a expliqué que le ministère est en phase finale de restructuration du système de recherche scientifique, et il a considéré que l’activation de partenariats entre l’État et les universités sera essentielle à la revitalisation de la formation au niveau du doctorat.

En réponse à une question concernant le faible investissement dans les universités publiques, le ministre a noté que seulement 40 % du budget d’investissement alloué aux universités avait été dépensé l’année dernière, et 60 % du budget de fonctionnement, considérant que le problème réside dans la gestion des ressources et non dans leur absence.

Il a ajouté que les universités doivent chercher à générer des ressources propres, insistant sur le fait que cela nécessitera des réformes organisationnelles et des idées claires et opérationnelles pour garantir une utilisation efficace des budgets et une performance optimale des investissements.

Loading

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You may also like

L’ONU salue l’engagement du Maroc dans la lutte contre les violations sexuelles lors des missions de maintien de la paix.

Le vice-secrétaire général des Nations Unies, Christian Sanders,