Les camps de Tindouf… où l’enfance devient le carburant des mercenaires du Polisario.

Les camps de Tindouf… où l’enfance devient le carburant des mercenaires du Polisario.

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Les camps de Tindouf… où l’enfance devient le carburant des mercenaires du Polisario

La cinquante-neuvième session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, tenue à Genève, a enregistré un consensus international en matière de droits humains de la part d’organisations marocaines et égyptiennes dénonçant les graves violations subies par les enfants dans les zones de conflit en Afrique, notamment le phénomène du recrutement forcé d’enfants au sein des camps de Tindouf par la milice du Polisario.

Cet événement s’est tenu lors d’une activité parallèle organisée par la fondation « Elizka Relief Foundation », intitulée « Droits de l’homme en Afrique », en présence d’activistes des droits humains, d’académiciens et d’étudiants de l’Université de Genève, dans le cadre d’un programme de formation visant à sensibiliser les jeunes aux mécanismes de documentation et de plaidoyer au sein des Nations Unies.

La rencontre a constitué une plateforme internationale pour dénoncer l’exploitation des enfants dans les zones de conflit, avec un accent particulier sur la situation tragique des camps de Tindouf, où des opérations de recrutement d’enfants se déroulent sous la contrainte et en l’absence totale de toute protection légale, ce qui constitue une violation flagrante des conventions internationales relatives aux droits de l’enfant.

Dans son discours d’ouverture, M. Ayman Aqeel, président de l’organisation MAAT pour la paix, le développement et les droits humains, a souligné l’importance de lier les enjeux des droits de l’homme au développement durable, avertissant des dangers du recrutement forcé d’enfants, et précisant que le thème de l’année au sein de l’Union Africaine se concentre sur « les compensations pour les injustices coloniales ». Toutefois, il a insisté sur le fait qu’il ne faut pas négliger les injustices actuelle, en particulier dans les zones de conflit.

M. Aqeel a également insisté sur la nécessité de traiter les causes structurelles des conflits à travers des politiques publiques garantissant la justice sociale, la santé, l’éducation et l’égalité des sexes, appelant les gouvernements africains à assumer leurs responsabilités vis-à-vis de leurs peuples et du droit international.

Pour sa part, M. Abdelkader Filali, président du Centre de prévention du recrutement d’enfants soldats à Dakhla, a présenté une intervention dans laquelle il a démontré avec des preuves comment le Polisario exploitait les enfants à des fins militaires dans les camps de Tindouf, affirmant que ces pratiques relèvent des crimes internationaux et doivent faire l’objet de poursuites.

M. Filali a considéré que dévoiler ces violations fait partie d’une lutte pour la sensibilisation menée par les organisations de la société civile, appelant à renforcer la coopération internationale et à élargir la documentation et l’action sur le terrain pour protéger les enfants africains des horreurs de la guerre et des intérêts politiques étroits.

L’événement a été marqué par une forte affluence et une grande interaction de la part des étudiants de l’Université de Genève, provenant de nationalités diverses, ce qui a apporté une dimension internationale et académique aux débats et a contribué à faire connaître les expériences en matière de droits humains en Afrique sur les scènes mondiales.

La rencontre s’est conclue par la confirmation des participants que la coopération entre les acteurs civils du Maroc et d’Égypte constitue un modèle prometteur pour une diplomatie parallèle, qui ne se limite pas à dénoncer les violations, mais qui vise à bâtir des alternatives réalistes respectant la dignité humaine et la stabilité des États, tout en établissant un chemin de développement équilibré pour le continent africain.

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