Le vice-secrétaire général des Nations Unies, Christian Sanders, coordinateur spécial chargé d’améliorer la réponse de l’organisation face aux cas d’exploitation et d’abus sexuels, a effectué une visite de travail au Maroc du 23 au 27 juin 2025, dans le cadre de la politique de « tolérance zéro » adoptée par les Nations Unies concernant ces violations.
La visite s’est concentrée sur trois axes principaux qui illustrent l’engagement du Maroc dans la lutte contre ces actes et son soutien constant aux efforts des Nations Unies dans ce domaine.
Tout d’abord, il a été souligné la participation des Forces armées royales marocaines aux opérations de maintien de la paix, et leur rôle dans la prévention des cas d’exploitation et d’abus sexuels, en adoptant des normes strictes et des comportements disciplinés au sein des contingents marocains déployés dans plusieurs zones de conflit.
Deuxièmement, la visite a offert une vue d’ensemble du travail judiciaire et administratif réalisé par la cour militaire des Forces armées royales, en coordination avec le ministère de la Justice, concernant les enquêtes et le suivi judiciaire des cas d’abus survenus durant les missions de maintien de la paix. Un bilan spécifique sur ce type de dossiers a été présenté, mettant en avant les mécanismes de dissuasion et de suivi appliqués par les autorités marocaines.
Enfin, la visite a inclus le centre de formation à Tifnit dans la région sud, dédié à la préparation des individus avant leur déploiement dans les contingents militaires en missions de maintien de la paix, incluant la formation relative au comportement professionnel et à la prévention des abus, notamment ceux liés à l’exploitation sexuelle. Les programmes de formation continue et l’encadrement auxquels sont soumis les soldats et les officiers dans ce centre ont également été examinés.
La visite du responsable onusien a constitué une occasion de réaffirmer l’engagement du Maroc envers un partenariat responsable et efficace avec les Nations Unies, dans le respect du droit international, la protection des groupes vulnérables dans les zones de conflit, et la garantie de la crédibilité des opérations de maintien de la paix.