La université Ibn Tofail a affirmé sur le site Expresstv que les informations diffusées concernant son classement négatif dans l’indice d’intégrité scientifique ne reflètent pas la réalité de l’établissement et ne correspondent pas aux nombreuses reconnaissances internationales qu’elle obtient dans les classements académiques fiables.
L’université a clarifié que ces classements se basent sur des critères rigoureux, notamment le classement QS World University Rankings 2026, publié le 19 juin 2025, qui a retenu seulement deux universités marocaines sur un total de 8467 institutions évaluées dans 106 pays. Ibn Tofail s’est classée première au niveau national grâce à son excellence en recherche scientifique, son performance académique, et son ouverture internationale.
Elle a également été classée première au niveau national dans le classement Times Higher Education Impact Rankings 2025, qui a inclus 2526 universités de 130 pays, et qui se concentre sur la contribution des institutions à la réalisation des objectifs de développement durable. L’université a affiché des résultats solides dans des domaines tels que la qualité de l’éducation, les énergies propres, l’eau et la santé publique, ainsi que la croissance économique.
L’institution a souligné que ces résultats sont le fruit d’un effort collectif continu visant à améliorer les programmes universitaires, à soutenir une recherche scientifique responsable et à élargir les partenariats avec des universités internationales, en plus du renforcement des mécanismes de gouvernance au sein de l’université.
Concernant le retrait de certains articles scientifiques, l’université a expliqué à Expresstv que ce phénomène concerne des établissements de grande envergure à travers le monde et est lié à des problèmes de pression sur les publications scientifiques ainsi qu’à la vulnérabilité de certaines revues académiques ouvertes. Elle a ajouté qu’elle aborde ces cas avec sérieux et travaille à revoir sa méthodologie de publication et à garantir sa qualité.
Ibn Tofail a considéré que mettre l’accent sur des indicateurs négatifs isolés tout en ignorant la large reconnaissance internationale dont bénéficie l’institution constitue une injustice qui n’aide pas au développement de l’université marocaine. Elle a clairement interrogé : peut-on croire qu’une institution accusée de manque d’intégrité puisse dominer des classements mondiaux reconnus de cette manière ?
L’université a appelé à une évaluation objective qui équilibre critique et données factuelles, et qui encourage une recherche rigoureuse plutôt qu’une généralisation injuste.
