Dans une scène qui rappelle le retour de boomerang, Riyad Mahrez, capitaine de l’équipe algérienne, a brisé le mur de propagande officielle de son pays, infligeant une légère et embarrassante claque à une campagne qui a duré des années pour ternir l’image du Maroc. Alors que les relais médiatiques officiels en Algérie s’acharnent à dépeindre le Maroc comme un ennemi sans vision ni compétence, Mahrez a publiquement salué les infrastructures marocaines, affirmant que la prochaine Coupe d’Afrique des Nations se déroulera dans d’excellentes conditions sur le sol royal.
Dans une interview franche accordée à la plateforme « MEDIA CARRÉ », Mahrez a déclaré : « Le Maroc est un pays voisin, avec toutes les excellentes conditions, les terrains sont bons, et cela nous mettra dans une bonne posture. » Ce seul énoncé est suffisant pour faire avaler leur langue aux responsables des médias officiels algériens, qui avaient martelé les esprits des fans avec des slogans sur « notre supériorité organisationnelle » et « notre droit historique » à accueillir des tournois, pour que leur propre capitaine reconnaisse, avec réalisme et calme, que le Maroc est devenu un modèle à suivre.
Mais Mahrez ne s’est pas arrêté là : il a poursuivi avec ce qui peut être perçu à la présidence du pays comme une forme de désobéissance politique : « J’espère que la prochaine Coupe d’Afrique des Nations sera un tournoi magnifique. »
Ainsi, sans détour, les paroles de Mahrez ont rencontré une réalité que le système algérien refuse de reconnaître : le Maroc, qui n’a pas supplié la Confédération africaine de football et n’a pas mené de campagnes de « larmes diplomatiques », est devenu une destination footballistique africaines, et sa préparation n’est mise en question que dans des cercles vivant sur des illusions de gloire perdue.
En fin de compte, il semble que Mahrez dise : laissez de côté les slogans, car lorsque le football rencontre la réalité, le masque des discours s’effondre… et le silence s’installe.