Il n’est plus caché que ce que font certains journaux français à l’égard de la star marocaine Achraf Hakimi ne relève pas de la « couverture médiatique » et n’a rien à voir avec les normes éthiques de la profession. Il s’agit clairement d’une manœuvre malveillante et orchestrée dans le cadre d’une campagne de diffamation et de ciblage systématique, se drapant dans l’apparence de la justice tout en diffusant son poison sous couvert de « scoop journalistique ».
Rouvrir les pages d’une affaire remontant à février 2023 et l’exposer au grand jour sans aucun développement judiciaire récent ne peut être interprété que comme une attaque soigneusement calculée visant à perturber le parcours d’un joueur qui s’approche à grands pas du Ballon d’Or. Les médias français ont gardé le silence pendant de longs mois, attendant le moment opportun : lorsque la star d’Hakimi brilla à l’échelle arabe, africaine et internationale, pour dégainer ce vieux dossier et le transformer en procès médiatique, après avoir échoué à le faire tomber sur le terrain.
L’histoire débute un vendredi soir, lorsque une jeune femme française de 24 ans rend visite au joueur marocain chez lui après plus d’un mois d’échanges sur Instagram. Elle s’est rendue à son domicile dans une voiture VTC Uber réservée par le joueur lui-même. Le récit de cette jeune femme à la police, après avoir quitté les lieux, comportait des accusations de harcèlement et de viol. Cependant, elle ne déposa pas de plainte officielle immédiate, se contentant d’une déclaration « orale » dans un commissariat.
Malgré l’absence de plainte formelle et dans un contexte de forte pression médiatique, la justice a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire, et le joueur a été placé sous contrôle judiciaire le 3 mars 2023, sans être arrêté, un signe évident du manque de preuves suffisantes pour un arrestation ou une détention préventive.
Tout au long des sessions d’enquête, Hakimi a nié toutes les accusations, qualifiant les événements de « tentative de chantage manifeste ». Lors de sa première confrontation directe avec la plaignante, le 8 décembre 2023, le joueur a réaffirmé son innocence, niant tout acte coercitif ou viol.
Ce qui est particulièrement déstabilisant, c’est que les médias français, dans un acte de malice, n’ont pas relayé ces détails, n’ont pas évoqué les incohérences dans les déclarations de la plaignante, ni son retard à porter plainte, ni le déni du joueur, ni les témoignages de sa défense légale confirmant qu’il avait lui-même fait appel aux autorités en réponse à une tentative de chantage.
Y a-t-il une « presse intègre » qui ne rapporte qu’un seul récit ? Quel professionnalisme y a-t-il à diffuser des accusations sans respecter la confidentialité du dossier ? Les journalistes français ignorent-ils que ce qu’ils font aujourd’hui constitue une condamnation illégitime envers un homme qui n’a fait l’objet d’aucune condamnation judiciaire ? Ou est-ce que le jugement médiatique prévaut sur la justice quand l’individu en question est un joueur arabe nommé Hakimi ?
Ce n’est pas la première fois qu’un joueur maghrébin en France est attaqué sous prétexte d’une « enquête ». Mais l’affaire Hakimi démontre de manière flagrante qu’il existe une volonté systématique de le faire tomber, non parce qu’il a commis une faute, mais parce qu’il a réussi au-delà des attentes. Il l’a clairement exprimé lors d’une de ses rencontres : « Quand vous réussissez, vous devenez une cible facile… Ils ont voulu me faire chanter, c’est pourquoi nous avons dû recourir à la justice, et tout se déroule dans le bon sens ». Où se trouve la presse face à ces déclarations ? Pourquoi ne sont-elles pas rapportées, tandis que de vieux récits sans preuves tangibles continuent d’être recyclés ?
Ce que nous voyons aujourd’hui n’est qu’une tentative lâche de discréditer un joueur marocain à l’aide de moyens subtils. C’est une guerre psychologique, marketing et morale, visant à l’éloigner de la scène du Ballon d’Or, sous prétexte de « soupçons judiciaires ». Mais le monde observe et suit. Ce que la justice n’a pas encore dit, des plumes vendues n’oseront le formuler, elles qui se sont habituées à glorifier les victoires des blancs tout en doutant de tout ce qui vient du Sud.
Si vous avez des preuves, allez les porter devant la cour. Quant à la diffusion des accusations, la réitération de ces affaires et l’attaque du joueur à son apogée, ce n’est pas un acte journalistique, mais un véritable acte de trahison professionnelle.