Saïd Bou-Ayache/
1. Mesdames et messieurs, sortez le pop-corn ! Un nouveau duo comique vient d’entrer en scène : Hijaouy et Moniquet, deux clowns tristes réunis non pas pour le meilleur, mais pour une masterclass de ridicule. Particularité du duo ? Ce n’est pas une collab’ 100 % zriba, mais clairement 200 % guignol. Leur dernière prouesse ? Une sortie médiatique qui empeste plus la manche tendue que l’analyse géopolitique.
2. À ce stade, même ma Ayacha-community lève les yeux au ciel sans surprise. Mendier, quémander, lécher les bottes… Chez ces deux spécimens, c’est plus un réflexe qu’une stratégie. Leur crédibilité ? Évaporée. Leur influence ? Aussi présente qu’un jarret de veau dans un tajine végétarien. Alors, que leur reste-t-il ? Tendre la main, et espérer une aumône.
3. D’un côté, Claude Moniquet, le politicien has-been et raté qui a réussi l’exploit de transformer le parti wallon Lidem en Titanic électoral (zéro siège, toutes élections confondues — un record !). De l’autre, le courant d’air major Mehdi Hijaouy, meskhot oulado et bladou, qui pense encore que publier un pamphlet douteux peut lui ramener des likes… ou plutôt des pétrodollars. Eh baah oui, il faut bien se loger et se nourrir ! À eux deux, ils ont mis bas un torchon aussi indigeste qu’un couscous aux merguez, avec pour but : faire les yeux doux aux Émirats arabes unis.
4. Vous vous dites : « Rien de nouveau sous le soleil. » Et vous avez raison ! La flagornerie est leur sport olympique. 80 % de leur prose, c’est de la courbette. Selon eux, seul un miracle made in Abu Dhabi peut sauver Gaza. Traduction : « S’il vous plaît, donnez-nous un billet retour en business class et une petite liasse à se partager ! »
5. Après les éloges dégoulinantes, la glissade dans l’interdit : nos deux mendiants 2.0 attribuent tous les mérites des Émirats au Sheikh Tahnoun, en zappant royalement son frère aîné, le président actuel, Mohammed Ben Zayed Al Nahyane. Ah, l’art subtil de créer la zizanie dans une famille régnante ! Là, on ne parle plus de lèche-bottes, mais de massage plantaire en terrain miné.
6. Oui, mes amis, ils sont prêts à tout : même semer la discorde dans un État stable, moderne et ouvert, pour quelques billets verts. On passe donc de la mendicité à l’ingérence familiale. Un saut de falaise idéologique digne des plus grands funambules… du ridicule.
7. Et Mohammed Ben Zayed, dans tout ça ? Certainement pas ravi d’être relégué au rang de figurant pendant que ses deux « fans » encensent son frère comme s’ils auditionnaient pour un poste de cireurs de bottes en chef. Alors, question : ce torchon était-il une tentative désespérée de racket soft, ou bien une commande sur mesure ? Et si c’était les deux ? C’est là que le torchon brûle.
8. Hijaouy et Moniquet : mêmes méthodes, mêmes ficelles, mêmes gags ratés. Après avoir tenté de nous vendre localement leur camelote intellectuelle et des thèses tirées par les cheveux, les voilà à l’export. Disons les choses clairement, ce torchon n’est rien d’autre que de l’ingérence dans les affaires de la famille régnante. Jouer Tahnoune contre Mohammed Ben Zayed, ça a le mérite d’être osé. Malheureusement pour ces deux samassiras, même à l’étranger, l’échec est international. Copier-coller les vieilles combines, en pensant que l’odeur passera mieux sous les dattiers ? Non mais allô, quoi !
9. La vérité ? Leur numéro est éventé. Ils crament toutes leurs cartes avec l’élégance d’un pyromane sous stéroïdes. Des champions, certes… mais du sabotage à la petite semaine. Et vouloir semer le chaos chez un allié stratégique du Maroc ? Là, c’est trop. Alors, à ces deux troubadours et experts du caniveau, je dis : causez toujours… vous m’amusez !