Le Maroc renforce son soutien aux pays africains sans littoral lors d’une conférence onusienne en Turkménistan
Le Maroc a réaffirmé son engagement envers les pays africains sans littoral, en soulignant son soutien continu aux projets de développement communs et à la coopération sud-sud, lors d’une réunion ministérielle dans le cadre de la troisième conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral, qui se tient du 5 au 8 août à Aouaz en Turkménistan.
L’ambassadeur représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, et président de la vingt-deuxième session de la Commission de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur la coopération sud-sud, Omar Hilal, a affirmé que le Maroc, sous la sage direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, continue d’apporter un soutien concret à ces pays, que ce soit par le biais du renforcement de projets de développement communs ou par une coopération tripartite qui contribue à promouvoir le développement régional, à encourager les investissements et à ancrer la solidarité africaine.
Hilal a expliqué que parmi les initiatives marocaines les plus notables dans ce domaine se trouve l’initiative royale permettant aux pays du Sahel africain d’accéder à l’océan Atlantique, considérant cette démarche comme un levier stratégique pour transformer les économies de ces nations, en tirant profit des infrastructures marocaines avancées dans les domaines routier, ferroviaire et portuaire.
Il a souligné que cette réunion représente un moment crucial pour renouveler l’engagement de solidarité avec les pays en développement sans littoral, qui souffrent d’un « double déni », car ils font face à des défis de développement tout en étant dépourvus d’accès maritime. Il a insisté sur la nécessité d’un travail collectif pour relier ces pays aux côtes, ce qui ouvrirait des perspectives économiques et de développement plus larges pour eux.
Hilal a appelé à mobiliser des ressources financières adéquates et durables au profit de ces pays, en s’appuyant sur des mécanismes de financement innovants, tout en impliquant les organisations régionales, les institutions des Nations Unies, la communauté financière internationale, le secteur privé et le monde académique, afin de garantir l’efficacité et la pérennité des initiatives destinées à soutenir les pays du Sud.
Il a considéré que cette conférence offre une occasion stratégique de repenser les trajectoires de développement des pays sans littoral, et constitue également une plateforme pour échanger des visions sur l’intégration des priorités de ces nations dans les politiques internationales, les plans d’investissement et l’agenda de développement durable.
Il convient de noter que la première session de cette conférence onusienne s’est tenue en 2003 à Almaty, au Kazakhstan, tandis que la seconde a eu lieu en 2014 à Vienne, en Autriche.