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Un rapport de l’Institut marocain d’analyse des politiques révèle que la majorité des Marocains considèrent le Plan Maroc Vert comme un facteur positif pour l’économie et l’environnement. En effet, 53 % estiment que ce plan a contribué à renforcer l’économie, tandis que 58 % affirment qu’il a aidé à traiter les enjeux environnementaux et à préserver la nature.
Ces résultats sont extraits du rapport « Indice Vert 2025 », élaboré par l’Institut dans le cadre du projet « Diraïa », soutenu par le Centre international de recherches sur le développement (IDRC) et en partenariat avec l’Initiative pour la réforme arabe.
Lorsqu’on interroge les répondants sur l’impact du plan sur les secteurs agricole et économique, 53 % d’entre eux déclarent être d’accord ou tout à fait d’accord avec son rôle positif, contre 38 % qui voient les choses autrement, tandis que 11 % restent indécis. Concernant la contribution du plan à la protection de l’environnement, 58 % affirment leur accord, alors que 31 % n’approuvent pas cette idée, et 11 % ne se prononcent pas.
L’enquête révèle également que 64 % des Marocains ont entendu parler du Plan Maroc Vert, tandis que 33 % ne le connaissent pas et 3 % restent sans opinion.
En ce qui concerne le changement climatique, une grande majorité l’identifie comme une menace réelle pour le Royaume, avec 78 % de répondants partageant cette opinion, tandis que 12 % ne le considèrent pas comme tel et 10 % n’expriment pas de position.
Pour ce qui est de la sensibilisation à des questions environnementales et au changement climatique, 63 % estiment avoir un niveau de conscience « moyen », 5 % se déclarent avoir une « grande connaissance », 4 % une connaissance très faible, tandis que 28 % choisissent l’option « je ne sais pas », ce qui témoigne d’une certaine incertitude quant au degré de compréhension.
Le rapport met en avant les défis environnementaux auxquels le Maroc est confronté au cours des cinq dernières années. Ainsi, 47 % des personnes interrogées considèrent que la sécheresse et le manque de précipitations constituent le principal défi, suivis par les vagues de chaleur extrême à 23 %, et la pollution de l’air et la gestion des déchets à 15 %. Les inondations et la désertification sont citées par 6 % des participants, tandis que 2 % restent sans certitude.
Les résultats indiquent que la rareté de l’eau et les phénomènes climatiques connexes figurent parmi les priorités environnementales des Marocains, alors que les questions liées à la pollution et aux déchets occupent une place moins pressante.