Dakar accueille les travaux des Ministres de l’Eau africains avec la participation du Maroc
Les travaux de la quatorzième session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil des Ministres de l’Eau africains (AMCOW) ont été inaugurés hier, lundi, à Dakar, en présence d’une délégation marocaine dirigée par le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka.
La délégation comprend également Abdelaziz Zerouali, directeur général de l’ingénierie hydraulique au ministère, ainsi que Hassan Nasri, ambassadeur du Royaume au Sénégal.
Cette session se déroule sous la présidence tournante du Sénégal pour la période 2025-2027. Elle réunit des ministres et des experts africains chargés du secteur de l’eau afin d’examiner des questions liées à la gouvernance des ressources en eau. Les discussions porteront sur l’adaptation des cadres légaux et institutionnels, le renforcement des capacités de suivi et d’échange d’informations, ainsi que sur la mobilisation de mécanismes de financement innovants pour garantir un accès universel à l’eau potable et aux services d’assainissement.
Selon les organisateurs, cette session s’inscrit dans le cadre d’une dynamique de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des objectifs de développement durable, mettant l’accent sur l’accélération de la transformation socio-économique du continent et le renforcement de sa capacité à faire face aux impacts du changement climatique, à la croissance démographique, ainsi qu’à l’expansion urbaine.
L’ordre du jour comprend également l’élaboration d’une vision et d’une politique africaines unifiées dans le domaine de l’eau, plaçant ce secteur au cœur des stratégies de développement durable, tant pour la lutte contre la pauvreté que pour le renforcement de la sécurité alimentaire ou encore le soutien à l’industrialisation et à l’intégration régionale.
Le Conseil des Ministres de l’Eau africains est une commission spécialisée de l’Union africaine, composée des ministres de l’eau des pays du continent, visant à renforcer la coopération, la sécurité et le développement socio-économique, ainsi qu’à éliminer la pauvreté grâce à une gestion intégrée et durable des ressources en eau et à l’amélioration de l’accès aux services d’approvisionnement en eau.