La procureure générale du roi près la cour d’appel de Kénitra a décidé de poursuivre quatre personnes, dont l’ancien parlementaire Yassine Raddi, dans l’affaire de la « voiture de drogues », soupçonnée d’avoir été mise en scène pour nuire à Abdelwahid Khlouqi, ancien président du conseil provincial de Sidi Slimane.
Les accusés incluent Yassine Raddi, Youssef Chamak, président du conseil municipal de Sidi Yahya El Gharb, et le conseiller municipal Abdel Latif Boumehdi. Ils sont confrontés à des accusations d’avoir placé une quantité de cocaïne, des armes et des documents falsifiés dans un véhicule dans le but de fabriquer des accusations contre Khlouqi.
Cette poursuite fait suite à des enquêtes approfondies menées par la gendarmerie royale, qui ont conduit à la décision de la procureure de les poursuivre sous contrôle judiciaire, tout en leur permettant de rester en liberté provisoire. Les prévenus seront soumis à un interrogatoire détaillé le 14 octobre prochain.
Des observateurs estiment que cette affaire reflète une lutte politique intense entre Abdelwahid Khlouqi et son rival Idriss Raddi, ce dernier ayant déjà accusé Khlouqi et son fils Yassine d’avoir tenté de le renverser politiquement, surtout depuis que Khlouqi a été nommé coordinateur régional du Parti de l’Union constitutionnelle en 2021, un poste précédemment occupé par Idriss Raddi.