Les surfaces récoltées de cerises au Maroc ont connu une légère augmentation en 2024, indiquant une expansion de sa culture et un intérêt croissant de la part des agriculteurs et des investisseurs.
Malgré cette hausse, la superficie actuelle n’a pas réussi à dépasser le pic atteint en 2022, témoignant ainsi d’une certaine stabilité dans le secteur après des phases d’expansion.
En revanche, les exportations de cerises marocaines ont enregistré un déclin cette année, pour la deuxième année consécutive, après avoir connu une croissance notable les années précédentes. La majeure partie de ces exportations a été destinée aux pays du Golfe arabe, en particulier l’Arabie Saoudite et le Qatar, ainsi qu’à la Mauritanie, devenue l’une des principales destinations du cerisier marocain.
Concernant les revenus financiers, le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis ont dominé la liste des marchés importateurs de cerises marocaines en termes de valeur, tandis que la Mauritanie s’est révélée être le marché à la croissance la plus rapide en termes d’importations, ce qui reflète une amélioration de la demande et de la qualité des exportations marocaines vers ce pays africain.
Les importations marocaines de cerises, quant à elles, ont poursuivi leur tendance à la baisse en 2024, affectées par la diminution des volumes d’achats après une période d’augmentation. Cette baisse s’inscrit dans une tendance observée au cours des trois dernières années, pouvant indiquer un changement dans les comportements de consommation locaux ou une satisfaction accrue par rapport à la production intérieure.
Ces indicateurs réunis montrent une situation de relative stabilité sur le marché des cerises marocaines, avec des perspectives de croissance prometteuses si la compétitivité du secteur est renforcée et si de nouveaux marchés capables d’absorber l’augmentation de la production sont ouverts.