Chaque fois que nous voyons des athlètes d’origine marocaine remporter des médailles d’or au nom d’autres pays, nous comprenons que le mal n’est pas chez les sportifs, mais dans notre système national. Les derniers exemples en date concernent Al-Aouni en Italie, Nader au Portugal, et Wahdadi en Espagne, qui ont réalisé des performances mondiales malgré leurs racines marocaines.
Cependant, nous constatons que le président de la Fédération royale marocaine d’athlétisme, Ahmed Ahouz, n’a pas agi et n’a pas montré de stratégie claire pour protéger ces talents ou leur permettre d’épanouir au Maroc. La question est donc : quand la fédération prendra-t-elle des mesures concrètes pour fournir le soutien et l’infrastructure nécessaires pour empêcher la perte de nos talents au profit d’autres nations ?
Les talents marocains existent, mais l’absence de soutien financier et moral, la faiblesse des écoles de sport et le manque de programmes de formation poussent les athlètes à chercher des opportunités à l’étranger, où ils sont valorisés et soutenus pour exceller.
Si les choses continuent ainsi, l’histoire continuera d’enregistrer des exploits au nom d’autres pays, alors que notre système restera incapable de récolter les fruits de ses efforts. Ahouz, le reproche ici est fait au nom de chaque talent perdu, et le temps presse pour agir avant qu’il ne soit trop tard.