La cour de première instance d’Agadir a prononcé, vendredi 3 octobre, une peine de quatre ans d’emprisonnement ferme à l’encontre d’un prévenu accusé d’incitation à commettre des délits et crimes, ainsi qu’une amende de cinquante mille dirhams, en plus des frais de justice.
Les enquêtes ont révélé que l’accusé avait publié des messages sur Facebook contenant des appels directs à des actes de vandalisme, coïncidant avec des manifestations qui ont eu lieu dans certaines villes ces dernières semaines. La procureur a considéré cela comme une incitation grave menaçant la sécurité et l’ordre public.
Le verdict a été prononcé en audience publique et en présence de l’accusé, et il témoigne, selon des sources judiciaires, d’une fermeté dans la lutte contre les appels numériques à la désordre, à un moment où les autorités soulignent l’importance de distinguer la liberté d’expression légitime de l’incitation à la violence.
Cette affaire a ravivé le débat sur les limites de l’expression dans l’espace numérique et la responsabilité des utilisateurs des réseaux sociaux quant aux contenus de leurs publications qui pourraient être utilisées pour attiser les tensions ou nuire à l’ordre public.