Conseil des ministres attendu : une nouvelle dynamique pour la réforme administrative et la modernisation des institutions
Le roi Mohammed VI présidera un conseil des ministres dont les résultats sont attendus avec impatience. Parmi les principales questions inscrites à l’ordre du jour, figure le projet de loi de finances pour l’année 2026, ainsi qu’un certain nombre de problématiques organisationnelles touchant à des aspects vitaux de la gestion des affaires publiques.
Cependant, le point le plus marquant de ce conseil sera le débat sur les nouvelles nominations aux postes de haute responsabilité, ce qui reflète la volonté royale de renouveler les équipes dans les grandes institutions publiques et d’assurer une efficacité accrue dans les projets stratégiques.
Cette fois, les nominations ne se limiteront pas seulement à quelques hauts postes, mais toucheront également des administrations essentielles telles que le Fonds de dépôt et de gestion (CDG) et le port de Tanger Med. On s’attend à ce que ces institutions soient à la tête de nouvelles nominations, dans le but de renforcer les structures de gouvernance et d’augmenter la capacité de ces établissements à faire face aux nouveaux défis.
Le Fonds de dépôt et de gestion, qui est l’un des piliers de l’économie nationale, fait face à des défis majeurs pour s’adapter aux transformations économiques et stratégiques tant au niveau local qu’international. Le changement prévu dans sa direction représente une opportunité de réorienter l’institution vers une plus grande efficacité et un développement accru.
Quant au port de Tanger Med, qui constitue une artère vitale du commerce international, il subira lui aussi des transformations au niveau de sa direction, ce qui renforcera sa compétitivité pour attirer les investissements et réaliser les grands projets liés au transport et à la logistique.
Les changements à venir ne se limiteront pas seulement aux grandes institutions, mais concerneront également certaines préfectures et provinces qui connaîtront également de nouvelles nominations à leur tête. Dans ce contexte, on s’attend à la nomination d’un nouveau wali pour la région Fès-Meknès, l’une des plus importantes, qui a récemment connu quelques perturbations administratives pouvant affecter l’efficacité des projets de développement dans la région.
En ce qui concerne la région Marrakech-Safi, la nouvelle nomination mettra à la tête de celle-ci une personne possédant une vaste expérience dans la gestion des affaires de la préfecture, ce qui témoigne de l’attention portée par Sa Majesté le roi à la durabilité des projets et à la réalisation des aspirations des citoyens dans cette zone vitale.