Hassan Tariq : L’institution du Médiateur, un pont de confiance entre l’État et les citoyens
Hassan Tariq, le Médiateur du Royaume, a affirmé aujourd’hui, mardi, que l’institution du Médiateur est devenue un acteur central dans le renforcement du lien entre l’État et les citoyens, en suivant les dysfonctionnements administratifs et en défendant les droits fondamentaux des individus.
Lors de l’ouverture d’une session de formation destinée aux assistants des membres de l’Association des Ombudsmans et des Médiateurs francophones, Tariq a expliqué que l’institution joue également un rôle stratégique dans la protection des droits des citoyens, en proposant des mesures concrètes pour améliorer la gouvernance administrative et renforcer la dynamique des droits de l’homme au Maroc.
Il a ajouté que l’institution, en tant qu’organisme constitutionnel indépendant, s’est engagée dans un parcours institutionnel visant à préparer des rapports nationaux, à participer à des rencontres avec des rapporteurs de l’ONU, à suivre l’exécution des recommandations et à formuler des propositions pour améliorer la performance de l’administration et garantir l’équité des usagers.
Il a également souligné que la formation, organisée autour du thème « Vers une contribution institutionnelle à l’Examen périodique universel », vise à développer les compétences des médiateurs francophones dans la rédaction et le suivi des rapports nationaux, et à renforcer le rôle des institutions médiatrices dans la mise en œuvre des recommandations relatives aux droits de l’homme.
Pour sa part, David Danvoye, représentant de l’Association des Ombudsmans et des Médiateurs francophones, a insisté sur le fait que les institutions médiatrices aident à rapprocher l’administration des citoyens et à garantir la protection des droits, appelant à renforcer la coopération entre les médiateurs francophones pour échanger des expériences et des expertises.
Danvoye a salué les initiatives de l’Institution du Médiateur du Royaume, notamment le programme « Forums de gouvernance des services publics », qui encourage la transparence et la communication au sein des administrations publiques.
De son côté, Hery Philippe Rakotovao, représentant de l’Institution du Médiateur à Madagascar, a estimé que cette formation représente une occasion de discuter des défis administratifs et d’échanger des expériences sur la contribution des institutions médiatrices au soutien de l’Examen périodique universel, afin d’assurer une meilleure réponse aux attentes des citoyens.
Cette formation, qui se poursuit jusqu’au 23 octobre, rassemble 19 institutions de 16 pays francophones dans un espace ouvert pour échanger des expériences sur le rôle des institutions médiatrices dans le renforcement de la gouvernance et des droits de l’homme.