La crise sanitaire au Nigeria se poursuit avec 166 décès dus à la fièvre hémorragique de Lassa enregistrés depuis le début de l’année 2025, selon les dernières rapports du Centre nigérian de contrôle des maladies.
Le rapport précise que ces décès font partie des 895 cas confirmés de la maladie recensés entre janvier et septembre 2025, dans 106 zones locales au sein de 21 des 36 États nigérians.
Il est souligné que 90 % des cas confirmés sont concentrés dans cinq États principaux : Edo, Ebonyi, Ondo, Bauchi et Taraba, avec l’État d’Ondo à lui seul enregistrant environ un tiers des décès au niveau national.
Le centre attribue l’augmentation du nombre de victimes au retard des patients dans l’accès aux structures de santé, à un manque de sensibilisation aux mesures préventives, ainsi qu’à des coûts de traitement élevés qui dissuadent les consultations médicales précoces.
La fièvre de Lassa est l’une des fièvres virales hémorragiques qui se transmettent à l’homme par des aliments ou des objets contaminés par des excréments de rongeurs. Elle partage certains symptômes avec des maladies comme le paludisme et l’Ebola, ce qui rend un diagnostic précoce crucial pour limiter sa propagation.