Quand Benkirane prend la parole… l’État est toujours en danger et lui seul peut le sauver.

Quand Benkirane prend la parole… l’État est toujours en danger et lui seul peut le sauver.

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Dans une nouvelle apparition qui suscite la controverse au sein des milieux politiques, Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement et ancien président du gouvernement, a adopté son approche habituelle d’exploitation des événements politiques et sociaux pour se repositionner en tant qu’acteur clé de la scène, se présentant comme le « sauveur » intervenant pour protéger l’État.

Lors de sa participation à la conférence de l’Association des ingénieurs du Parti de la justice et du développement, Benkirane a évoqué ce qu’on appelle la génération « Z » et les manifestations qu’elle mène, mettant en garde les jeunes contre toute action imprévisible, révélant qu’il est intervenu personnellement pour les dissuader de sortir lors de l’ouverture de la session législative par le roi.

Benkirane a déclaré que « ces jeunes ont partiellement répondu à son appel », considérant cela comme un indicateur de « leur conscience et de leur respect pour l’institution monarchique ». Toutefois, ces déclarations ont suscité de nombreuses questions sur la manière dont il se présente toujours comme un intermédiaire entre la rue et le régime, comme si la stabilité politique du pays dépendait de ses interventions personnelles.

Des observateurs ont souligné que Benkirane, dont la carrière est construite sur un discours populiste, tente à nouveau de tirer parti de la situation sociale actuelle pour redorer son blason politique après une baisse de l’influence de son parti. Ils notent que l’homme a l’habitude de « surfer sur la vague », que ce soit celle du « printemps arabe » qui l’a propulsé à la tête du gouvernement en 2011 ou celle de la défense de « l stabilité » après la chute de sa popularité.

Les suiveurs estiment que le retour de Benkirane sur le devant de la scène publique de cette manière confirme qu’il n’a pas encore quitté la logique du discours populiste, continuant à utiliser la même tactique qui a marqué sa carrière politique : exploiter l’instant pour se repositionner et se présenter comme un élément d’équilibre incontournable.

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