Baraka : La réhabilitation des routes nationales et rurales, une priorité pour renforcer le développement et atteindre la justice territoriale
Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, a reconnu que 37 % du réseau routier national présente une qualité insuffisante, affirmant que le gouvernement œuvre pour porter ce taux de routes en bon état à 80 %, tout en se concentrant également sur la réhabilitation de 500 kilomètres de routes rurales par an.
Lors d’une session de questions orales au Conseil des conseillers ce mardi, Baraka a souligné que l’identification des routes nécessitant des réparations représente un travail considérable, précisant que les routes de bonne qualité ne dépassent actuellement pas 63 %. Il a ajouté que le gouvernement avait signé des accords avec certaines parties pour accélérer les réparations des routes rurales et contribuer au financement de projets d’infrastructure dans le monde rural.
Le ministre a insisté sur le fait que le gouvernement opère dans des circonstances particulières, avec une priorité donnée à la requalification du monde rural et au renforcement du développement, en levant l’isolement de certaines régions grâce à la fourniture d’infrastructures routières adéquates. Il a confirmé que le défi réside dans la conciliation de ces objectifs.
En matière de développement rural, Baraka a expliqué que le discours du roi Mohammed VI devant le Parlement évoquait un Maroc en plein essor, qui ne se limite pas à l’économie, mais qui vise également à instaurer une justice territoriale réelle. Il a indiqué que le Fonds de développement rural a investi 55 milliards de dirhams pour améliorer les infrastructures rurales, tout en soulignant l’importance de diriger ces ressources pour avoir un impact tangible sur les citoyens.
Baraka a fait remarquer que le Maroc a traversé une période de sécheresse sévère qui a entravé la réalisation de certains objectifs de développement, insistant sur la nécessité de changer de mentalité, passant de demandes sectorielles séparées à des politiques intégrées menant à une développement global. Il a souligné l’importance de créer de nouvelles activités économiques dans le monde rural pour atteindre un développement durable en dehors du secteur agricole, mentionnant des orientations royales visant à équiper toutes les régions du royaume.
Le ministre a également noté que le soutien social direct a contribué à atténuer les effets de la crise sociale, mais a insisté sur la nécessité d’adopter un modèle de développement intégral englobant les secteurs agricoles, industriels et touristiques, offrant de prometteuses perspectives de développement rural. Dans le cadre de l’attraction des investissements, le ministre a précisé que le pacte national pour l’investissement propose des avantages concernant la dimension territoriale pour renforcer le développement dans les zones les moins investies, augmentant ainsi l’attrait de ces régions et promouvant le développement territorial.