Assassinat du général Amar, bras droit de Chengriha, déclenche un conflit d’influences au sein de l’armée algérienne

Assassinat du général Amar, bras droit de Chengriha, déclenche un conflit d’influences au sein de l’armée algérienne

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À la suite de l’annonce du décès du général Hassan Ben Ammar, inspecteur des forces spéciales de l’armée, une atmosphère de flou s’est installée en Algérie, entourant des soupçons croissants d’un assassinat lié à des luttes de pouvoir au sein des instances militaires.

Le communiqué officiel a seulement mentionné son décès sans détailler les causes ou les circonstances, ouvrant ainsi la voie à une vague de spéculations, notamment sur des tensions aiguës entre le camp du chef d’état-major, Saïd Chengriha, et le commandant des forces terrestres, Mustapha Smaïli, qui bénéficie d’un soutien croissant au sein de l’institution.

Le timing de cet événement renforce l’ambiguïté, car il coïncide avec la visite de Claude Theodore, chef de l’Africom, en Algérie, qui a rencontré Smaïli en l’absence de Chengriha. Cette démarche a été perçue comme un soutien implicite à un camp au détriment de l’autre.

Des observateurs estiment que le décès de Ben Ammar, qui jouissait d’une grande influence dans les forces spéciales, pourrait annoncer des changements imminents dans les postes élevés et réorganiser les rapports de force au sein de l’armée, alors que le conflit latant entre les dirigeants militaires s’intensifie.

Jusqu’à présent, aucun éclaircissement officiel n’a été fourni sur les circonstances de sa mort, tandis que les médias locaux gardent le silence, alimentant les doutes sur la nature des événements et indiquant une nouvelle phase de tensions au sein de la hiérarchie militaire algérienne.

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