Aziz Rabbah critique sévèrement le système médiatique après la déformation d’un rapport espagnol et des titres mensongers ciblant sa personne.

Aziz Rabbah critique sévèrement le système médiatique après la déformation d’un rapport espagnol et des titres mensongers ciblant sa personne.

- in Société

Ancien ministre Aziz Rabbah a fustigé ce qu’il a qualifié de « presse trompeuse », après avoir constaté que certaines publications ont délibérément déformé le contenu d’un rapport espagnol pour le placer au centre d’une affaire dont il n’était pas lié. Dans une déclaration faite à l’opinion publique le jeudi 20 novembre 2025, il a affirmé que ces médias ont « poignardé la vérité pour susciter le sensationnel », s’appuyant sur des titres similaires et trompeurs, laissant entendre qu’il était impliqué dans un scandale alors qu’il n’était même pas concerné par l’enquête.

Rabbah a précisé que le rapport original traite d’une enquête espagnole sur l’intervention de certaines personnes au profit de sociétés espagnoles, tout en indiquant clairement que les ministres marocains, y compris lui-même, ne sont ni concernés ni accusés. Toutefois, il déplore que certains sites aient choisi de « jouer sur les insinuations » à travers des titres sensationnalistes qui occultent l’essence du rapport, le réduisant à une simple phrase : « Untel connaît le Ministre Untel ».

Pour éclaircir sa position, Rabbah a insisté sur le fait que la visite de la délégation espagnole était officielle, impliquant le chef de gouvernement et plusieurs ministres, et que les discussions rapportées concernent des projets d’infrastructure majeurs, et non pas uniquement celui du port de Kénitra. Il a ajouté que ce projet avait été officiellement reporté en 2015, précisant qu’il est normal que les ministres rencontrent des entreprises étrangères et marocaines intéressées par ces projets.

Avec un ton marqué par l’irritation, Rabbah a souligné que certaines publications avaient délibérément omis de mentionner un passage essentiel du rapport confirmant l’absence de lien entre les ministres marocains et l’enquête, notant que « l’intention était claire : nuire avant tout ». Il a également rappelé qu’il avait quitté son poste de ministre deux ans avant les événements en question, précisant que la plupart des grands contrats obtenus durant son mandat avaient été remportés par des entreprises marocaines grâce à une politique de préférence nationale qu’il avait instaurée depuis 2012.

Rabbah a conclu sa déclaration par un message direct à ces médias, affirmant qu’ils « ne parviendront pas à occulter la vérité ni les véritables dossiers de corruption de notre pays, peu importe leurs efforts », tout en saluant un des sites qui a retiré son article après avoir compris le degré de tromperie qu’il contenait.

Cet incident met en lumière le danger croissant de la presse de délation, qui se concentre sur la fabrication de « buzz » en s’attaquant à des responsables et des politiciens par le biais de rumeurs infondées et d’informations sans fondement. Il a expliqué que cette pratique nuit non seulement aux personnes concernées, mais mine également la confiance du public et déforme le débat public, appelant à une réaction sérieuse face à cette dérive médiatique qui menace la crédibilité de la profession et ses principes éthiques.

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