Le Maroc grimpe à la sixième place mondiale dans l’indice de performance sur le changement climatique pour 2026.

Le Maroc grimpe à la sixième place mondiale dans l’indice de performance sur le changement climatique pour 2026.

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Le Maroc a réalisé un bond significatif dans l’indice de performance en matière de changement climatique (CCPI) pour 2026, se classant au sixième rang mondial. Ces résultats, salués à l’échelle internationale, reflètent les efforts soutenus du royaume dans la lutte contre le changement climatique.

Selon le rapport CCPI, élaboré par le NewClimate Institute, Germanwatch et le Climate Action Network (CAN), le Maroc a obtenu des évaluations « élevées » voire « très élevées » dans plusieurs catégories clés, parmi lesquelles :

  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre.
  • Efficacité énergétique.
  • Politiques climatiques.

Le rapport souligne que les émissions de dioxyde de carbone par habitant au Maroc restent « très faibles ».

Des actions robustes : révision des contributions déterminées au niveau national et plan de sortie du charbon
Le rapport met en lumière une série de mesures structurelles ayant contribué à ce progrès, notamment :

  • Révision des contributions déterminées au niveau national (CDN) en conformité avec l’Accord de Paris.
  • Plan de sortie progressive du charbon d’ici 2040, témoignant d’un engagement clair vers une transition énergétique plus durable.

Investissements durables dans les transports et adaptation au changement climatique
Le CCPI a également souligné les investissements importants réalisés par le Maroc dans le secteur des transports publics, notamment ferroviaires, soutenant un mode de transport moins polluant et encourageant la transition dans les moyens de transport.

Cela inclut le plan stratégique national pour l’adaptation, qui impose des normes environnementales strictes pour les nouveaux bâtiments, renforçant ainsi la résilience du pays face aux impacts du changement climatique.

Défis persistants : énergies renouvelables et accélération du rythme
Malgré ces avancées, le rapport signale certaines faiblesses, indiquant que la catégorie des énergies renouvelables est perçue comme moins performante par rapport aux autres catégories.

Les experts recommandent d’accélérer le déploiement des capacités solaires et éoliennes et de fournir un cadre législatif plus favorable à la participation des citoyens dans la production d’énergies renouvelables.

Reconnaissance mondiale et leadership africain
Avec cette nouvelle position, le Maroc figure parmi les meilleures nations au monde dans l’action climatique, demeurant le premier pays non européen dans ce classement. Voilà qui renforce la réputation du royaume en tant que leader régional en matière de développement durable.

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