Le ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports, Mohamed Saïd Barada, a publié aujourd’hui un communiqué pour éclaircir l’opinion publique en réponse à certaines allégations diffusées par des sites d’information au sujet d’une possible violation de la loi organique régissant les travaux du gouvernement.
Il a affirmé que ces accusations étaient « fausses et manquaient de précision », avant de fournir des précisions détaillées sur sa situation juridique, insistant sur son respect total des procédures en vigueur.
Barada a expliqué qu’il avait démissionné de toutes ses fonctions au sein de diverses entreprises le 23 octobre 2024, documentation qui a été officialisée auprès des autorités de Casablanca le jour suivant. Il a précisé avoir informé les conseils d’administration des deux sociétés concernées de sa démission immédiate, en appelant à déclencher les démarches nécessaires auprès des instances compétentes.
À cet égard, le ministre a souligné que sa démission était « effective et produisait ses effets juridiques dès son dépôt », rappelant que son enregistrement au registre du commerce n’était pas une condition préalable à son application, mais simplement une formalité à des fins de publicité envers les partenaires commerciaux.
Il a également abordé les dispositions de la loi organique régissant les travaux du gouvernement, en rappelant que l’article 33 exclut expressément les entreprises dont l’activité se limite à l’acquisition de participations ou à la gestion de valeurs mobilières des cas de conflit d’intérêts. Malgré cela, il a souligné avoir choisi de démissionner de la société BIP Partners, bien qu’elle ait bénéficié de cette exemption.
Enfin, le ministre a conclu son communiqué en confirmant qu’il exerçait ses fonctions gouvernementales dans le respect total de la loi, réaffirmant son engagement à éclaircir toutes les informations auprès de l’opinion publique « selon les principes de transparence et de responsabilité », protégeant ainsi le débat public contre toute tentative de désinformation ou d’interprétation erronée.



