Leïla Benali appelle à un nouveau pacte de confiance climatique pour raviver la dynamique multilatérale.

Leïla Benali appelle à un nouveau pacte de confiance climatique pour raviver la dynamique multilatérale.

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La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a appelé, lors de sa participation à la ville de Belém au Brésil, à mettre en place un nouveau pacte de confiance climatique afin de revitaliser la dynamique multilatérale pour l’action environnementale mondiale.

Cet appel a été lancé dans un discours qu’elle a prononcé lors d’une session de haut niveau sous le thème « Dix ans après l’Accord de Paris : les contributions déterminées au niveau national et le financement climatique », en marge du Sommet des dirigeants de la Conférence des parties COP30. Elle a exprimé sa gratitude envers le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, et le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, ainsi qu’aux chefs d’État, gouvernements et ministres présents, soulignant que la participation du Maroc au sommet est un « grand honneur ».

Benali a affirmé que la Conférence des parties demeure le cadre le plus inclusif et légitime pour l’action climatique collective, insistant sur le fait que la véritable multilatéralité repose sur la responsabilité partagée, l’esprit de solidarité et le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Elle a souligné que maintenir la crédibilité de l’action multilatérale nécessite de réaliser deux priorités essentielles pour reconstruire la confiance : élargir le financement climatique à travers une feuille de route opérationnelle de Bakou à Belém, et présenter des contributions nationales ambitieuses et innovantes qui relient l’action climatique à des projets d’adaptation concrets.

La ministre a également précisé que le Maroc soutient ces efforts en soumettant sa troisième contribution déterminée au niveau national (CDN 3.0) avant le sommet, avec un objectif d réduction des émissions de 53 %, dont 22 % de manière inconditionnelle. Elle a ajouté que cette contribution présente deux innovations méthodologiques : la première repose sur des indicateurs de coût de réduction par secteurs, et la seconde relie les flux financiers internationaux à des projets d’adaptation climatique au niveau local, tirant parti des efforts du Maroc en matière de transition énergétique, d’exploitation minière et d’industrie.

Benali a insisté sur le fait que seule une action concrète peut rétablir la confiance dans la multilatéralité climatique et rendre les objectifs de l’Accord de Paris réalisables. Elle a noté que le Royaume est déterminé à renforcer sa résilience face aux défis climatiques et appelle ses partenaires à s’engager dans un esprit d’équité et de détermination.

Elle a confirmé que le Maroc continuera de soutenir l’action climatique mondiale sous la sage direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

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