Saïd Bou-Ayach/
1- Chez les twabrias, la concurrence est féroce. Une vraie jungle. Tous rêvent du trophée ultime : employé du mois. En novembre, le Graal est revenu au youtubeur El Mahdaoui. Autant dire que ça a grincé des dents. Depuis, c’est l’escalade : chacun redouble d’efforts pour détrôner le champion en titre. Le ridicule, ici, n’a manifestement aucune limite.
2- Pour cela, ils mettent les bouchées doubles pour espérer être le prochain employé du mois… Ma Ayacha-community est unanime, le mois de décembre sera sans nul doute celui d’Omar Radi. Se présentant comme journaliste, usurpation oblige, cet ex-journaliste stagiaire recyclé en barbouze a vraisemblablement repris du service… à la solde du plus offrant… Ce n’est pas une légende, les mauvaises habitudes ont décidément la peau dure !
3- Le cahier des charges est pourtant simple. Pour survivre, le twabri doit appliquer une méthode éprouvée, en voici le modus operandi : taper sur le Maroc. Peu importe la vérité, la nuance ou l’honnêteté intellectuelle. Mensonge, mauvaise foi et calomnie sont non seulement tolérés, mais vivement encouragés. En respectant cette sainte trinité, l’employé du mois est à portée de main. Omar Radi, élève appliqué, a parfaitement assimilé la leçon.
4- Alors que le Royaume accueille la 35ᵉ édition de la CAN, une édition qui, d’après le président de la FIFA, sera la meilleure de l’histoire…, Omar Radi sort de son terrier. Fidèle à lui-même, il fait ce qu’il sait faire de mieux : vendre sa patrie à la découpe. Et pas à vil prix comme le reste de ses compagnons de fortune. Non. Monsieur travaille en devises fortes, avec une nette préférence pour la livre sterling. Le patriotisme a ses tarifs…
5- Après Forbidden Stories, c’est vers Index on Censorship qu’Omar Radi a publié son énième torchon. Ce P.Q. est long comme un jour sans pain, , et tout aussi nourrissant intellectuellement. Du journalisme d’investigation ? Certainement pas. Mais l’exigence professionnelle suppose d’être journaliste, ce qui simplifie le débat. Sa publication me rappelle d’ailleurs la commande de la Fondation Bertha, faite à Omar Radi contre la coquette somme de 60 000 livres, parue sur Forbidden Stories.
6- Difficile de ne pas se souvenir de cette fameuse commande du président de la Fondation Bertha (un Sud-Africain marocophobe notoire et partie prenante de l’axe Alger-Pretoria), généreusement rémunérée, visant à repeindre le Maroc aux couleurs de la prédation foncière génétique. Une thèse exotique, servie par un auteur soigneusement choisi : docile, trainant des casseroles, complaisant, parfaitement aligné sur les obsessions de ses bailleurs (cette fois-ci) et qui ne crache pas sur 60.000 livres !
7- Déjà condamné par le passé, pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « viol », Omar Radi s’est illustré par une constance remarquable : coopérer avec qui paie, dénoncer ce qui arrange, et oublier toute notion de loyauté. Un traître, dit-on, on peut l’écouter. Mais on ne le respecte jamais.
8- Alors que la planète entière a les yeux rivés sur le Maroc à l’occasion de la compétition sportive continentale, Omar Radi s’empresse donc de gribouiller un torchon publié sur Index on Censorship, un site, il faut bien le rappeler, qui regroupe une multitude de zigotos en mal de reconnaissance… Cette organisation à but non lucratif, basée à Londres, qui a réalisé en 2025 un chiffre d’affaires de 1,3 million de livres sterling… (non lucratif, qu’ils disaient), permet au premier aigri de publier sur le site à condition que l’auteur déverse son fiel sur son pays d’origine. il se dépêche donc de noircir quelques pages en anglais (histoire de se donner un style) évoquant les manifs Gen Z. Le texte recycle les vieilles ficelles : jeunesse en colère, sport inutile, progrès illusoires. Du prêt-à-penser mercenaire, destiné à l’export.
9- Le mouvement qu’il tente d’instrumentaliser a pourtant été clair : pas de porte-parole, pas de récupération. Les revendications étaient précises, les réponses engagées. Mais qu’importe. Pour donner du poids à son récit, Omar Radi confond volontairement manifestants pacifiques et casseurs. La manipulation est grossière, mais fidèle à la méthode.
10- Au final, ce nouvel exercice de style prouve une chose : le Maroc qui avance, qui investit, qui rayonne dans le monde, dérange profondément les twabrias. Tant pis pour eux. Quant à Omar Radi, qu’il continue à s’agiter dans son ressentiment. Il y excelle. C’est peut-être là son seul véritable talent.



