La police judiciaire nationale, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, et en collaboration avec les autorités françaises, a arrêté un individu à Tanger soupçonné d’être impliqué dans des affaires d’extorsion, d’enlèvement et de demande de rançon, visant des investisseurs dans les cryptomonnaies.
Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale, cette opération s’est déroulée immédiatement après que les autorités marocaines ont reçu un dossier de plainte officiel de leurs homologues françaises, relatif à des actes criminels présumés commis sur le sol français.
Les fouilles menées ont permis de saisir des armes blanches de différentes tailles, notamment des épées et de grands sabres, en plus de dizaines de téléphones et d’appareils de communication, qui font actuellement l’objet d’expertises techniques pour déterminer la nature des données numériques qu’ils contiennent. Un montant d’argent en espèces, soupçonné d’être lié aux activités criminelles attribuées au suspect, a également été découvert.
D’après les premières informations, l’individu concerné faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice française pour suspicion de participation à des crimes d’enlèvement et d’extorsion liés à la violence, de blanchiment d’argent, et d’attaques contre des victimes de traders de cryptomonnaies.
Le suspect a été placé sous garde à vue en attendant la poursuite de l’enquête judiciaire qui a été confiée à la police judiciaire nationale, sous l’égide du parquet compétent, et ce, en raison de sa nationalité marocaine.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints déployés par les services de sécurité nationale et de surveillance du territoire pour lutter contre la criminalité organisée transnationale, assécher les sources de son financement, et priver les personnes impliquées de toute base arrière ou refuge sûr.
Le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, a salué cette arrestation dans un message publié sur la plateforme « X », la considérant comme un exemple du niveau d’excellente coopération judiciaire entre le Maroc et la France, notamment dans la lutte contre les réseaux criminels transcontinentaux.