La cellule putschiste – quand Omari et Hijaoui tirent les ficelles, Mejdoubi orchestre les relais, et Jerando récite la leçon

La cellule putschiste – quand Omari et Hijaoui tirent les ficelles, Mejdoubi orchestre les relais, et Jerando récite la leçon

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Par najiba jalal

La cellule putschiste – quand Omari et Hijaoui tirent les ficelles, Mejdoubi orchestre les relais, et Jerando récite la leço

Il ne s’agit plus d’intuitions ni de soupçons : les pièces du puzzle s’assemblent, dévoilant une véritable cellule subversive qui agit dans l’ombre contre le Royaume du Maroc. Une nébuleuse organisée, articulée autour de visages désormais identifiés : Ilyas El Omari, ancien baron politique rattrapé par sa frustration, Hijaoui, ex-subalterne des services licencié pour faute grave, et Mejdoubi, opérateur de l’ombre devenu chef de centre de diffusion idéologique. À la périphérie : des instruments bien huilés, à commencer par Hicham Jerando, dont les éructations numériques ne sont que l’écho fidèle d’un scénario dicté en coulisses.
Les révélations audio de Mustapha Aziz, ancien intermédiaire aux connexions multiples, sont venues lever le voile : ce ne sont pas des initiatives personnelles qui agitent l’espace numérique, mais des attaques coordonnées, réfléchies, rythmées, selon une logique d’intoxication planifiée de l’opinion publique. Aziz parle d’un danger réel. Il nomme les instigateurs. Il expose les mécanismes.
Hijaoui aux ambitions déçues, avait tenté sa chance au sein des services de renseignement. Sa carrière y fut brève, brisée net par une faute grave. Depuis, il s’est reconverti dans le sabotage numérique, utilisant son expérience tronquée pour se donner des airs d’initié. Avec Omari, il constitue le duo directeur de cette entreprise de déstabilisation. Les deux hommes élaborent les contenus, choisissent les cibles, et coordonnent les campagnes. Leur dessein est clair : affaiblir les institutions, miner la légitimité, et semer le doute au sein de la société.
Mais une machine de guerre informationnelle ne tourne pas sans relais. C’est là qu’intervient Mejdoubi, personnage discret mais central, qui joue le rôle de “call center” de la propagande. C’est lui qui distribue les éléments de langage à une constellation de figures installées à l’étranger : Ali Lmrabet, “Sambrero”, Zakaria Moumni, Mehdaoui, et d’autres encore. À chacun, il confie un segment du discours, calibré pour leur audience, préparé pour créer l’illusion de pluralité, alors que tous récitent — chacun à sa manière — la même litanie.
Et puis il y a le pantin, le plus visible, le plus bruyant : Hicham Jerando, condamné à quinze ans de prison pour ses outrances criminelles, mais toujours actif depuis son exil. À lui reviennent les vidéos provocatrices, les accusations sans preuve, les attaques contre les symboles de l’État. Mais désormais, le rideau est tombé : Jerando n’est qu’un haut-parleur. Le scénario, la voix, l’intention — tout vient d’ailleurs.
Ce que révèle ce système, c’est la mutation de l’activisme toxique en projet structuré. Nous ne sommes pas face à des opposants, mais face à une cellule putschiste, utilisant les codes de la démocratie et les canaux numériques pour mener une guerre hybride contre le Royaume.
Le Maroc n’en est pas à sa première tempête. Mais cette fois, la vigilance doit être absolue. Car c’est une entreprise de sape qui se joue — patiente, insidieuse, perfide — portée par des hommes qui ont troqué l’échec pour la trahison.

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