Mise à jour de la situation à Mahdia : des gardiens de stationnement non autorisés exploitent les ruelles, bien que des emplacements légaux à faible coût soient disponibles.
Les ruelles de la plage de Mahdia, dans la province de Kénitra, se sont transformées en espaces ouverts pour des gardiens de voitures non autorisés, qui perçoivent des sommes d’argent des citoyens sans aucune légitimité légale. Cette situation soulève de nombreuses questions sur le rôle des autorités locales face à ce phénomène croissant.
Au cours d’une tournée dans les ruelles près de la plage, il est clair qu’il suffit de posséder un sifflet, un gilet coloré, un insigne flou et une casquette pour se faire passer pour un gardien de parking non homologué. Ces individus exploitent l’espace public pour tirer un profit direct des estivants et des résidents. Ces gardiens n’ont aucune licence ni assurance et offrent des services de sécurité sans aucune garantie, ce qui expose les voitures à un risque de vol ou de dommages, tout en entravant la circulation, surtout en période d’affluence.
Ce qui est encore plus étonnant, c’est que ces stationnements illégaux se transforment en sources de revenus partagés, où différents individus, avec des identités inconnues, occupent les places tout au long de la journée, sans aucun engagement ni responsabilité légale. Les tarifs, quant à eux, ne sont pas fixés et dépendent seulement de la bonhomie du « gardien », parfois sous pression de certains d’entre eux.
Malgré la présence de parkings officiels sur la plage de Mahdia, qui proposent des services de sécurité à faible coût et dans un cadre légal, l’anarchie s’est emparée des ruelles, plaçant les propriétaires de stationnements agréés dans une concurrence déloyale et laissant les citoyens victimes de l’absence de contrôle.
Ce phénomène, qui se répète chaque été, soulève des préoccupations chez les habitants et les visiteurs et souligne la nécessité d’une intervention urgente des autorités pour rétablir l’ordre et libérer l’espace public de l’emprise de gardiens non autorisés qui ont transformé les ruelles en projets de profit personnel sans responsabilité.