Pezeshkian : Nous ne cherchons pas la guerre et nous défendrons le droit de l’Iran à l’énergie nucléaire

Pezeshkian : Nous ne cherchons pas la guerre et nous défendrons le droit de l’Iran à l’énergie nucléaire

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Le président iranien Masoud Pezeshkian a critiqué, lundi, le soutien direct des États-Unis à Israël dans le cadre de la guerre en cours, en affirmant que son pays n’a jamais cherché à engendrer un tel conflit. Il a réaffirmé le droit de l’Iran à profiter de l’énergie nucléaire et de ses recherches.

Lors d’un discours prononcé devant le parlement, diffusé par l’agence « Irna », Pezeshkian a insisté sur le fait que Téhéran n’avait pas quitté la table des négociations, mais qu’il menait des pourparlers indirects avec des acteurs internationaux. « Nous n’avons jamais cherché à posséder des armes nucléaires, c’est un engagement ferme de notre part », a-t-il déclaré.

Le président iranien a également critiqué les politiques américaines, considérant que Washington cherchait à faire du chantage et à contourner le droit international en soutenant les opérations militaires israéliennes contre l’Iran. Il a affirmé que son pays avait le plein droit de développer ses programmes nucléaires et de recherche dans le but de servir les intérêts du peuple iranien, promettant que l’Iran défendre ce droit avec force et ne cédera à aucune menace.

Pezeshkian a demandé que le peuple iranien soit traité conformément aux lois internationales, soulignant que son pays faisait face à une agression qui nécessitait une unité nationale. « Nous avons besoin aujourd’hui de plus de cohésion que jamais, et nous devons mettre de côté nos différends pour faire face à cette agression criminelle et à ce génocide », a-t-il ajouté.

Il a insisté sur le fait que les scientifiques iraniens étaient ciblés parce qu’ils défendaient leur patrie, soulignant que la possession par l’Iran de capacités défensives et de missiles était ce qui empêchait Israël de mener des frappes plus étendues.

Le président a également appelé les pays islamiques et régionaux à prendre position contre Israël, affirmant que son pays n’était pas à l’origine de cette guerre et qu’il n’avait pas assassiné de dirigeants ou de scientifiques, mais s’était toujours trouvé en position de défense.

Ces déclarations interviennent après qu’Israël a lancé une série d’attaques militaires sans précédent contre des cibles en Iran, dans la nuit de vendredi, dans une opération appelée « Le lion qui monte », visant des chefs militaires, des scientifiques, des installations nucléaires et des bases de missiles, sous prétexte que Téhéran se rapprochait de la possession d’armes nucléaires.

Les craintes d’une expansion du conflit dans la région se sont intensifiées avec les échanges de frappes entre les deux parties, alors que des sources rapportent que des responsables iraniens ont informé les médiateurs qataris et omanais que Téhéran refusait toute négociation sur un cessez-le-feu tant qu’il ne terminait pas sa riposte à l’attaque israélienne.

Un responsable a précisé à l’agence « Reuters » qu’Iran avait informé les médiateurs qu’il ne participerait pas à des négociations sérieuses tant qu’il était attaqué, et que la réponse iranienne viendrait en premier.

De son côté, le président américain Donald Trump a montré son ouverture à une médiation de son homologue russe Vladimir Poutine dans le conflit, indiquant qu’il avait reçu un appel de Poutine exprimant sa volonté de jouer le rôle d’intermédiaire, ce que le représentant des investissements russes Kirill Dmitriev a également confirmé, affirmant que Moscou pouvait jouer un « rôle clé » dans la désescalade.

Trump a noté que les États-Unis restaient en dehors du conflit direct, mais il n’a pas écarté une intervention américaine plus tard si cela s’avérait nécessaire.

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