Poursuite des projections de films au Festival international de cinéma africain de Khouribga

Poursuite des projections de films au Festival international de cinéma africain de Khouribga

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Les projections des films continuent au Festival International de Cinéma Africain de Khouribga

Les projections des films participant à la compétition des longs et courts métrages dans le cadre du Festival International de Cinéma Africain de Khouribga se sont poursuivies hier avec la projection du long métrage « L’Histoire de l’Automne » du réalisateur égyptien Karim Makram.

Ce film fait partie de la compétition officielle des longs métrages qui inclut 15 films représentant 12 pays africains, en lice pour les six prix du festival.

« L’Histoire de l’Automne », qui est projeté pour la première fois au Maroc, est le premier long métrage de Karim Makram après une série de travaux documentaires et de courts-métrages. Sa réalisation a nécessité sept années de travail continu en écriture, production et montage, reflétant le désir du réalisateur de présenter une œuvre artistique indépendante portant sa vision personnelle.

Le film traite de l’histoire d’un écrivain célèbre atteint du virus de l’immunodéficience humaine, vivant dans l’isolement et confronté à une crise créative, dont la vie croise celle d’autres personnages portant leurs propres blessures, créant ainsi des relations humaines profondes.

Dans une déclaration à l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), Karim Makram a exprimé sa grande satisfaction de présenter son film pour la première fois dans le cadre du Festival de Khouribga, affirmant que son choix pour ce festival venait de sa foi en son statut en tant que l’un des festivals de cinéma les plus prestigieux du continent africain, ce qui confère un caractère particulier à la projection.

Le réalisateur a souligné que l’expérience du film comporte des dimensions humaines et contemplatives, exprimant son espoir qu’elle inspire les créateurs de cinéma indépendants, en particulier les jeunes réalisateurs qui s’engagent dans leurs premières expériences dans le cinéma de long métrage.

Pour sa part, le héros du film, Youssef Osman, a salué l’atmosphère culturelle et artistique du festival, estimant que cet événement constitue une plateforme importante pour l’échange d’expériences et de visions cinématographiques entre les différents pays du continent africain. Il a expliqué que le film aborde la question de la solitude et de l’isolement que peut ressentir l’homme même au milieu des autres, à travers un traitement cinématographique qui s’efforce de transmettre des émotions humaines sincères avec simplicité et profondeur.

Le même jour, le film marocain « Casablanca-Dakar » du réalisateur Ahmed Boulan a été projeté, racontant l’histoire d’un architecte coincé entre Dakar et Casablanca durant la pandémie de Covid-19, qui se voit contraint d’entreprendre un voyage illégal symbolisant la proximité culturelle africaine.

Le film togolais « Mikoko/Hauteur » de la réalisatrice Angela Akué Boro a également été présenté, explorant l’histoire d’une commerçante dans un marché populaire découvrant que son mari, le maire de la municipalité, planifie la démolition du marché pour le remplacer par un centre commercial.

Dans le cadre de la compétition des courts métrages, trois œuvres ont été projetées, à savoir « La Bataille de l’oubli » d’Abdelaziz Bass (produit en coproduction sénégalo-marocaine), et le film « Djaka » de la Côte d’Ivoire réalisé par Lionel Kuku et Stella Osamo.

Le Festival International de Cinéma Africain de Khouribga se déroule sous le haut patronage du roi Mohammed VI, et invite pour cette édition 350 professionnels du cinéma venus de 45 pays, célébrant la créativité cinématographique africaine et ses transformations.

Cette édition actuelle se déroule sous le slogan « De l’attrait des conteurs à la rigueur des algorithmes : les tensions du cinéma africain », visant à ouvrir le débat sur l’impact de l’intelligence artificielle sur les métiers du cinéma et l’imaginaire créatif en Afrique.

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