L’émergence d’une voix : Aya Hamdoune, plus jeune nouvelliste du monde arabe.

L’émergence d’une voix : Aya Hamdoune, plus jeune nouvelliste du monde arabe.

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Dans le cadre d’une cérémonie conviviale à haute portée symbolique, révélatrice d’une société en quête de renouveau culturel, la salle Abdelhadi Boutaleb, relevant de la Fondation de la Mosquée Hassan II à Casablanca, a accueilli, le samedi 28 juin , une manifestation littéraire exceptionnelle, dédiée à l’éveil de la créativité précoce et à l’affirmation des jeunes talents. L’événement a marqué la présentation officielle et la signature du premier recueil de nouvelles de la jeune prodige marocaine Aya Hamdoune, intitulé « Iris et l’Enfant du Soleil », un choix onirique qui témoigne d’une imagination nourrie par l’innocence et la symbolique solaire.

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Animée par la journaliste chevronnée Souad Azaitraoui, cette rencontre a rassemblé un aréopage d’intellectuels, d’écrivains et de critiques, parmi lesquels Abdelaziz Koukas, journaliste et romancier, Anis El Rafei, nouvelliste reconnu, Abderrahmane Boutaleb, auteur, Karima Hnine, écrivaine, Loubaba Laalej, artiste peintre et écrivaine, ainsi que Hanae Mikou, poétesse et plasticienne. Tous ont, à travers des lectures croisées et des interventions critiques, tissé un dialogue fertile entre littérature, imaginaire enfantin et enjeux sociaux.

L’événement, porté par la revue Rouaa (Visions) Arabes de la Création et de la Critique, en partenariat avec la Fondation de la Mosquée Hassan II, le Réseau Marocain pour la Lecture et la Ligue des Écrivaines du Maroc et d’Afrique, s’est inscrit dans une dynamique de promotion de la créativité des jeunes et de reconnaissance du rôle fondamental de l’éducation artistique. La famille d’Aya Hamdoune, notamment sa mère Habiba Mghis, première initiatrice de son éveil artistique, était présente, soulignant ainsi la dimension familiale et sociétale du cheminement créatif.

Au nom de la Ligue des Écrivaines du Maroc et d’Afrique, la poétesse Karima Hnine a rendu hommage à la jeune auteure en soulignant la portée symbolique de cet accomplissement. Dans ce même esprit, l’artiste peintre et écrivaine Loubaba Laalej, représentant la présidente de la Ligue, Mme Badia Radi, a remis à Aya Hamdoune une carte d’adhésion honorifique, assortie d’une œuvre artistique symbolique incarnant la vision d’un Maroc porté vers l’avenir. Cette remise s’est accompagnée d’un poème inspiré, écrit par Loubaba Laalej à l’adresse d’Aya, en ces termes :

Aya
Ta plume est un fil d’or…
Entre ton cœur et le monde.
Une fenêtre sur l’invisible.
N’écoute jamais ceux qui doutent des étoiles.
Tu en as une dans la main.
Sois Libre.
Sois vraie.
Sois celle que tu cherches.
Car les mots que tu sèmes savent déjà où fleurir.

Par cette création poétique, Loubaba Laalej, également auteure du livre « L’Enfance et l’Art »( écrits et œuvres) , réaffirme la conviction que la créativité transcende les barrières de l’âge, pourvu qu’elle soit soutenue par celles et ceux qui croient en l’enfant, en sa faculté à rêver, à inventer, et à participer à la construction d’une culture où la parole de l’innocence côtoie celle de l’expérience.

 

Dans cet élan, Loubaba Laalej souligne que Casablanca, en célébrant Aya Hamdoune, trace les contours d’une aurore littéraire nouvelle : « Puisse cette initiative être le prélude à l’émergence d’un nouveau soleil dans le ciel de la littérature arabe, porté par la voix des enfants qui ont choisi d’écrire leurs propres récits au lieu de se contenter de les écouter », confie-t-elle.

Elle conclut son intervention en convoquant la célèbre maxime de Saint-Exupéry : « Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité », exhortant ainsi à transcender le quotidien, à semer dans le réel les graines de l’imaginaire et à métamorphoser l’utopie en un destin forgé par l’audace.

Dans le prolongement de ces hommages, la poétesse Hanae Mikou a offert à la jeune auteure, au nom de la Ligue, un portrait artistique immortalisant cet instant. Tous les intervenants ont unanimement salué la portée de cette initiative qui s’inscrit dans la nécessité impérieuse de valoriser les talents enfantins, d’ouvrir des espaces d’expression littéraire aux jeunes voix et de consolider leur place au sein du paysage culturel marocain et arabe.

Cette célébration jette ainsi les prémices d’une nouvelle génération d’écrivains porteurs de sens, conscients de la puissance transformatrice de la parole, capables de mobiliser les ressources du langage pour transcender les frontières de l’âge, du genre et des origines, inscrivant leur singularité dans l’horizon élargi de la littérature universelle.

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