Une professeure universitaire à Agadir fait l’objet d’une enquête judiciaire suite à des soupçons de fuite d’informations sensibles de l’établissement universitaire au profit d’une entité présumée hostile au Maroc.
Des sources bien informées ont révélé que les premiers éléments de cette affaire ont émergé après qu’un activiste sur Facebook, connu pour ses prises de position sur des sujets controversés dans le milieu académique, a publié une note indiquant avoir reçu des informations précises de la part de la professeure concernée. Cela durait depuis plus de trois ans et portait sur des affaires internes à la faculté, notamment concernant un enseignant incarcéré à la prison de Wadiya à Marrakech dans le cadre d’un dossier de « master contre de l’argent ».
Cette situation, qui coïncide avec la poursuite des investigations, suscite de vives réactions au sein des milieux universitaires. Des observateurs estiment que cela soulève des interrogations sur le respect des normes éthiques et académiques, révélant ainsi les tensions et conflits qui existent dans certaines facultés, lesquels dépassent les simples désaccords professionnels pour atteindre des fuites d’informations sensibles en dehors des murs de l’université.
Ces mêmes sources ont confirmé que les enquêtes se poursuivent, avec une attente quant aux résultats qui pourraient en découler, notamment s’il s’avère qu’il existe des motivations personnelles ou des intérêts partisans derrière ces fuites. Cela pourrait impliquer une responsabilité accrue pour les autorités compétentes en matière de vigilance et de transparence au sein des institutions universitaires.
Cette affaire rappelle des incidents passés où des employés de différents secteurs ont collaboré avec des pages Facebook opérant depuis l’étranger, ce qui a entraîné des poursuites judiciaires pour divulgation illégale d’informations professionnelles.