Hijaouy et Moniquet : Experts auto-certifiés cherchent pigeons émiratis fortunés

Hijaouy et Moniquet : Experts auto-certifiés cherchent pigeons émiratis fortunés

- in Saïd Bou-Ayach

 

Par : Saïd Bou-Ayach

1-Entre Hijaouy et Moniquet, c’est l’amour fou ! Un vrai conte de fées version services secrets foireux. Oui, mes amis, Cupidon a encore frappé… mais cette fois, il visait les fonds de tiroir du renseignement. Ces deux-là ont tellement de points communs qu’on pourrait croire qu’ils ont été fabriqués dans le même laboratoire du ratage professionnel.

2-Ma Ayacha-communauté, aussi curieuse que le voisin qui espionne derrière ses rideaux, m’a demandé : « Mais enfin, qu’est-ce qu’ils ont en commun, ces deux zozos ? » Eh bien, pour commencer, ce sont deux recalés du renseignement. Deux éclopés du secret. Deux has-beens de l’espionnage. Et comme la solidarité entre losers est une valeur sacrée, ils ont décidé de faire équipe. Objectif : gratter un peu de flouze, de notoriété… et peut-être une assiette de caviar sur le chemin.

3- Au Maroc, Al Hijaouy a développé une identité numérique après son expulsion de la DGED. Le paria s’est mis à écrire des articles de presse pour se positionner comme expert en sécurité. De là, il laisse croire qu’il est proche des hautes sphères du pouvoir ! Résultat des courses : il a même fait usurper l’identité du conseiller royal (Fouad Ali El Himma) par un complexé et fou aliéné, le tristement célèbre Sedjari. Grâce à ce petit manège, ils ont ainsi pu escroquer plusieurs hommes d’affaires et investisseurs.

4-Après s’être fait catapulter hors de la DGED, notre « courant d’air-major » (il ne laisse aucune trace, comme un pet dans un ouragan) a développé une identité numérique grâce à ses torchons publiés dans une « certaine presse ». Ce manège lui a permis de se reconvertir en « expert en sécurité », autoproclamé bien sûr, parce qu’à défaut de compétences, il lui reste l’imagination.

5-Pour briller un peu, il s’est trouvé un acolyte à la hauteur de sa médiocrité : Claude Moniquet. Une alliance naturelle. Un duo aussi crédible que deux vendeurs de sfenj sur la plage, habillés en smoking.

6-Leur seule ambition du moment : internationaliser leur business model ! Et comme tous les bons escrocs cherchent leur terrain de jeu, les voilà désormais en goguette aux Émirats Arabes Unis. Le Maroc ayant fermé la porte à leurs arnaques de pacotille (merci à nos fins limiers), nos Bonnie & Clyde ont décidé de tenter leur chance sous d’autres cieux…moins alerte.

7-Leur modus operandi ? D’une simplicité désarmante :Les « bni kalboun » publient des torchons qui laissent croire qu’ils ont le bras long, voire très long, dans les hautes sphères. Bref, du pipotron bien huilé. Le dernier numéro de leur PQ prétend qu’ils seraient dans les petits papiers de Sheikh Tahnoun et, tenez-vous bien, du président Mohammed Ben Zayed lui-même. Rien que ça. Ils ne doutent vraiment de rien.

8-Ceci dit, une question s’impose : seraient-ils à la recherche active d’un clone de Sheikh Tahnoun et même de Mohammed Ben Zayed pour escroquer les investisseurs ! Bref, cela ne m’étonnerai pas une seconde puisque leur équation est simple : on prend les mêmes méthodes, et on recommence… ailleurs !

9-Le plan est simple : faire croire aux naïfs qu’ils sont « dans la boucle », pour mieux les plumer. Des hommes d’affaires crédules, des fonctionnaires crédules, bref… tout ce qui a un portefeuille et une lueur d’espoir dans les yeux.

10-Ces deux artistes du bidon raffolent de luxe, d’argent, de restos étoilés et de chambres d’hôtel à 100 000 balles la nuit. Mais comme ils n’ont pas un rond d’avance, ils vivent au jour le jour en dépensant l’oseille volée la veille. Leur vraie expertise ? La mise en scène. Ils se présentent comme des « experts mondialement reconnus »… par eux-mêmes, bien sûr. Grâce à leurs torchons, ils se créent un CV façon Hollywood.

11-Et là, permettez-moi une parenthèse sérieuse : En tant que Marocain, j’ai une profonde admiration pour les Émirats Arabes Unis. Ce pays frère qui a participé à notre Glorieuse Marche Verte, et où le jeune Mohammed Ben Zayed, alors âgé de 14 ans, a foulé le sol de notre Sahara le 6 novembre 1975. Je me dois donc de sonner l’alarme.

12-Chers frères des Émirats, ouvrez l’œil et le bon !Deux loups déguisés en experts viennent de s’introduire dans votre paisible bergerie. Et croyez-moi : ces deux-là ne sont pas là pour bêler.

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