La cour de première instance de Sidi Kacem a condamné, lundi dernier, un jeune homme actif sur Facebook à six mois de prison ferme et à une amende, après avoir été poursuivi par le ministère public pour des accusations d’usurpation de fonction réglementée, de menace d’agression, de diffusion de fausses allégations dans le but de nuire, et de fabrication de documents contenant des faits erronés.
Les détails de l’affaire, portant le numéro 190/2103/2025, révèlent que l’accusé avait déjà purgé une peine d’emprisonnement pour des affaires similaires liées à la diffamation et aux menaces, avant de reprendre après sa sortie de la prison de Souk Lakhmis des activités similaires via des diffusions en direct sur les réseaux sociaux, prétendant exercer le journalisme.
Selon les informations disponibles, le prévenu avait précédemment proféré des menaces d’agression physique à l’encontre d’un journaliste stagiaire, tout en continuant à diffamer un parlementaire local.
Des sources éclairées ont confirmé que les plaignants ont décidé de faire appel de la décision de première instance, alors que certains se interrogent sur l’impartialité des autorités territoriales dans la gestion des différents acteurs politiques, avec des appels à mettre un terme à l’exploitation par des usurpateurs de la fonction de journaliste dans des conflits électoraux ou à des fins politiques locales.