Organisations de défense des droits humains : Le Polisario et l’Algérie complices de crimes contre les enfants et les femmes à Tindouf

Organisations de défense des droits humains : Le Polisario et l’Algérie complices de crimes contre les enfants et les femmes à Tindouf

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Des organisations de défense des droits de l’homme : le Polisario et l’Algérie complices dans des crimes contre les enfants et les femmes à Tindouf

Dans une nouvelle étape révélant l’ampleur de la tragédie humanitaire dans les camps de Tindouf, situés au sud-ouest de l’Algérie, des ONG ont dénoncé, vendredi à Genève, devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, les violations graves commises par les milices du Polisario, avec le soutien et la complicité des autorités algériennes, à l’encontre des enfants et des femmes retenus dans ces camps.

Charlotte Bama, représentante de la Fondation Elizka Relief, a condamné le phénomène du travail forcé d’enfants dans la mine de Ghar Djebilet en Algérie, ainsi que leur recrutement organisé dans les camps pour servir l’agenda militaire du front séparatiste. Selon l’organisation, plus de 8 000 enfants, dont certains n’ont pas atteint l’âge de 12 ans, ont été contraints de porter des armes, de participer à des défilés militaires et de subir des entraînements sévères sous la menace de sanctions, dans des pratiques qualifiées de crimes contre l’humanité faites avec la connaissance et sous les yeux des autorités algériennes.

Kagmoula Bouseif, du Centre indépendant de recherche et d’initiatives pour le dialogue, a également mis en lumière des dérives graves dans le programme « Vacaciones en Paz » (Vacances en paix), qui devrait être humanitaire, mais est utilisé comme un moyen d’exploitation et de rétention de jeunes filles sahraouies. Elle a évoqué le cas de Safia, 28 ans, résidant en Espagne, qui a été enlevée lors d’une visite familiale dans les camps de Tindouf en février 2023. Ses documents ont été saisis, elle a été menacée de mariage forcé, et il lui a été interdit de quitter le camp malgré la possession de documents consulaires officiels. L’organisation a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un cas isolé, mais qu’il y avait des dizaines de femmes ayant subi des détentions, des mariages forcés et des menaces.

Les ONG ont appelé le Conseil des droits de l’homme à intervenir d’urgence, à exiger la libération immédiate de Safia et à ouvrir une enquête internationale indépendante sur les violations systématiques dans les camps, tout en condamnant clairement la complicité algérienne qui permet la persistance de ces crimes contre l’humanité.

Les instances de défense des droits humains ont affirmé que la souffrance des enfants et des femmes à Tindouf n’est que la conséquence directe de la politique de soutien et de financement de l’Algérie aux milices du Polisario, transformant les camps en un espace clos où les droits fondamentaux sont inexistants, régnent la répression, la violence et l’exploitation systématique, défiant ouvertement le droit international et les conventions sur les droits de l’homme.

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