Le Maroc inflige une forte gifle diplomatique à l’Algérie au cœur des Nations Unies et affirme la légitimité de sa souveraineté sur le Sahara.

Le Maroc inflige une forte gifle diplomatique à l’Algérie au cœur des Nations Unies et affirme la légitimité de sa souveraineté sur le Sahara.

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Dans la salle des Nations Unies à New York, où se croisent les discours des États et se dessinent les équilibres de pouvoir, le Maroc a fait entendre un discours sûr et décisif. La réaction de l’ambassadeur Omar Hilal n’était pas qu’une simple réplique diplomatique à un discours algérien répétitif, mais un nouvel affichage de la force de la position marocaine fondée sur des droits historiques et légaux. À la fin de la quatre-vingtième session de l’assemblée générale, le discours du ministre des Affaires étrangères algérien n’a pas échappé à une réponse directe, Hilal s’étant empressé de réfuter les inexactitudes, affirmant que l’intervention de son pays reposait sur des faits et non sur des querelles verbales. Il a souligné que le Maroc ne se contentait pas de défendre sa position, mais rappelait à la communauté internationale un long parcours d’engagement et d’action au sein de l’organisation onusienne.

Hilal a insisté sur le fait que le Maroc a été le premier, depuis 1963, à inscrire la question du Sahara à l’ordre du jour de l’assemblée générale, considérant cela comme un complément au processus de décolonisation après l’indépendance. Il a affirmé que l’histoire témoigne clairement que le Maroc a été la partie qui a porté le dossier devant les Nations Unies, rendant toutes les tentatives de désinformation inutiles. Cette affirmation reflète l’image d’un pays confiant dans la légitimité de ses revendications, s’appuyant sur un bilan historique solide qu’on ne peut ignorer.

Dans une analyse précise des arguments algériens, Hilal a rappelé la résolution 3458B de l’assemblée générale, adoptée en 1975, qui reconnaissait les accords de Madrid comme cadre légal pour mettre fin à la colonisation espagnole du Sahara marocain. Il a mis en avant que cette résolution, inscrite dans la salle même de l’ONU, confirme que la restitution des provinces du sud s’est faite par un processus légal international. Le message est clair : le Maroc n’a pas besoin de nouvelles justifications, car le droit international le soutient depuis un demi-siècle.

Le diplomate marocain a également précisé que le traitement de la question du Sahara au sein des Nations Unies n’est plus uniquement lié à la décolonisation, mais fait désormais partie des questions de paix et de sécurité internationales. Il a noté que le Conseil de sécurité, incluant l’Algérie en tant que membre actuel, classe le dossier dans le cadre des solutions politiques réalistes, ce qui fait de l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc en 2007 la pierre angulaire de toute solution durable. Cette initiative, qui a bénéficié d’une reconnaissance internationale continue en tant que sérieuse et crédible, reflète la capacité du Maroc à offrir des solutions pratiques plutôt que des slogans.

À travers cette réponse, le Maroc a adressé un message politique fort : la défense du Sahara n’est pas qu’une position conjoncturelle, mais un choix stratégique basé sur l’histoire, le droit et la légitimité internationale. La déclaration de Hilal n’était pas un échange passager, mais une affirmation que le Maroc est un pays capable de contrer les discours trompeurs avec des preuves, et qu’il poursuit fermement l’affirmation de sa place en tant que puissance régionale et acteur responsable au sein des Nations Unies.

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