Une fois de plus, des éléments hostiles, apparemment liés aux services du régime algérien, se livrent à la diffusion de données trompeuses et de séquences montées de toutes pièces dans le but de ternir l’image du Maroc tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, profitant des récentes manifestations pacifiques qui secouent le royaume.
Les autorités marocaines ont constaté la circulation sur les réseaux sociaux de pages et de comptes étrangers diffusant des extraits tronqués d’une courte vidéo de théâtre publiée sur la plateforme YouTube il y a plus d’un an, présentés de manière intentionnelle comme documentant des cas de violence et de torture attribués aux forces de sécurité marocaines envers des manifestants. Cependant, des enquêtes ont confirmé qu’il s’agissait de scènes fictives sans lien avec la réalité, présentées dans un contexte purement dramatique et sans rapport avec des événements réels.
Un responsable de la sécurité a précisé que ces séquences montées, rediffusées de manière suspecte, ne sont qu’un élément d’une campagne de désinformation ciblée visant à semer la discorde et à éroder la confiance entre les citoyens et leurs institutions de sécurité. Il a également souligné que les services de la sécurité nationale s’engagent à contrer ces tentatives systématiques grâce à une stratégie combinant information et correction, d’une part, et surveillance juridique et technique pour identifier les parties responsables de ce contenu trompeur, d’autre part.
Le même responsable a insisté sur le fait que ces campagnes fallacieuses, bien qu’ayant pour but de jouer sur les émotions de l’opinion publique, sont désormais dévoilées et ne trompent plus les Marocains, qui sont devenus plus conscients de la nature ciblée des attaques médiatiques dont leur pays est l’objet dans divers contextes, surtout de la part des médias et des plateformes associées au régime algérien.
Ce n’est pas la première fois que le régime algérien est accusé de mener une guerre de propagande contre le Maroc. Depuis des années, les médias officiels et semi-officiels algériens, ainsi que des réseaux électroniques qui leur sont rattachés, se sont donnés pour mission de fabriquer des nouvelles, de déformer les contextes et de diffuser des contenus tronqués visant à dénigrer le Maroc et ses institutions, exploitant tout événement interne, qu’il soit politique ou social, pour présenter des récits déformés à l’opinion publique internationale.
Des observateurs estiment que ces tentatives désespérées illustrent un état de confusion politique et médiatique chez le voisin de l’est, en raison de son isolement régional et international, ainsi que de son incapacité à proposer un modèle de développement ou de démocratie qui convainc même sa propre population.
Face à cette guerre numérique organisée, les autorités de sécurité marocaines réaffirment leur engagement à maintenir un haut niveau de vigilance informationnelle pour détecter et contrer toutes les fausses nouvelles, en y répondant par une affirmation du droit à l’information et en renforçant le sentiment de sécurité et de confiance chez les citoyens.
L’État marocain mise également sur la prise de conscience des citoyens, surtout dans un contexte numérique et de facilité de vérification des sources, ce qui rend les campagnes de désinformation, quelle que soit leur mise en scène, incapables de percer la conscience collective ou de compromettre la crédibilité des institutions nationales.
La dernière campagne n’est qu’un nouvel épisode d’une série de tentatives désespérées menées par des parties hostiles au Maroc, à commencer par le régime algérien, qui continue d’investir l’argent de son peuple dans des guerres de propagande au lieu de le consacrer au développement interne. Mais, comme à chaque fois, ces tentatives se heurteront à la muraille de la conscience nationale, à la vigilance de l’État et à la cohésion de la société marocaine autour de ses institutions.