Le bassin du Loukkos, dans la province de Larache, connaît une saison agricole sans précédent, avec le retour du sucre de canne en tant que culture dominante. Cela s’accompagne d’un large engouement de la part des agriculteurs, qui trouvent dans cette culture une alternative plus rentable et stable, soutenue par des incitations financières et techniques fournies par le groupe « Cosumar ».
Les exploitations agricoles entre Larache et Ksar el Kebir s’animent depuis plusieurs semaines, avec une augmentation des superficies consacrées à cette culture, qui peut rester en terre pendant cinq années consécutives. Pendant ce temps, la confiance des agriculteurs envers des cultures comme la betterave a chuté, cette dernière ne fournissant plus les rendements escomptés.
Selon des données sur le terrain, les agriculteurs bénéficient d’un soutien financier atteignant 14 000 dirhams par hectare, ce qui a permis d’étendre les superficies cultivées à environ 3 800 hectares cette saison, soit une augmentation d’environ 1 000 hectares par rapport à l’année dernière. La proportion de nouvelles plantations atteint environ 80 % jusqu’à la mi-octobre.
Les acteurs du secteur estiment que cet engouement témoigne d’une transformation progressive de la structure agricole du bassin du Loukkos, l’une des régions les plus fertiles du Maroc et les plus adaptées à la culture des plantes sucrières. La présence d’une grande usine de transformation de la canne à sucre à Ksar el Kebir renforce la chaîne de production locale et soutient l’économie agricole de la région.