Le ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale, Abdellatif Loudiyi, a révélé que le coût total du service militaire pour l’année 2025 s’élève à environ 863 millions de dirhams, soit 8,63 milliards de centimes.
Loudiyi a déclaré, lors de la discussion du budget annexe de l’Administration de la défense nationale devant la Commission des affaires étrangères à la Chambre des représentants, que les résultats positifs du parcours précédent du service militaire ont incité les Forces armées royales à continuer à développer leurs programmes, à moderniser les infrastructures et à fournir les moyens matériels et humains nécessaires. Cela a contribué à encourager la jeunesse marocaine à s’engager dans le service.
Le ministre a ajouté que le 39e bataillon, composé de 20 000 recrues, a bénéficié d’une formation professionnelle dans différents centres et unités spécialisées jusqu’à la fin de la période de formation, prévue pour le 1er août 2025. Le 40e bataillon, qui comprend également 20 000 recrues, fera l’objet de toutes les dispositions nécessaires pour son accueil à partir du 1er septembre, conformément aux directives royales.
Ces dispositions comprennent le maintien de la disponibilité des infrastructures des centres de formation, la fourniture des moyens pédagogiques et d’entraînement, la création de nouvelles unités pour alléger la pression sur les grands centres et améliorer les conditions d’accueil des recrues. Des formateurs qualifiés ont également été désignés pour encadrer le nouveau bataillon et les former dans les domaines pédagogiques et spécialisés. Parallèlement, le processus de construction d’une nouvelle caserne pour le sixième centre de formation des recrues à Jerrada a débuté, et une étude technique pour le cinquième centre à Khouribga a été lancée.
Loudiyi a ajouté que l’Administration de la défense nationale a œuvré à renforcer les compétences professionnelles des recrues afin de faciliter leur intégration sur le marché du travail, en élargissant la coopération avec plusieurs secteurs et administrations publiques. Six accords de partenariat ont été signés avec les secteurs de l’agriculture, du tourisme, de l’artisanat, de l’économie sociale et solidaire, ainsi qu’avec les douanes et les impôts indirects, l’Office national des chemins de fer, et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail. Par ailleurs, deux accords supplémentaires sont en cours d’élaboration avec le ministère des Transports et de la Logistique pour couvrir les professions liées au transport terrestre et maritime.



