Fouad Abdelmoumni et Aboubakr Jamai deux renégats face à un Maroc en marche

Fouad Abdelmoumni et Aboubakr Jamai deux renégats face à un Maroc en marche

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Il est fascinant de constater combien Fouad Abdelmoumni et Aboubakr Jamai semblent captifs de leurs propres souvenirs militants, comme si le présent leur échappait totalement. À observer leurs dernières gesticulations numériques, on pourrait presque croire qu’ils évoluent dans un Maroc figé, hanté par des blocages imaginaires et des conspirations omniprésentes, alors que le royaume trace avec constance et méthode son chemin vers la modernité.

Ces figures semblent s’être spécialisées dans l’art de dramatiser ce qui est en mouvement, transformant chaque réforme, chaque succès institutionnel, en théâtre de la peur et de la stagnation. Dans leurs récits, les institutions sont toujours immobiles, la jeunesse toujours opprimée et la diplomatie nationale une suite de compromissions moralement discutables. Derrière cette mise en scène se devine surtout une nostalgie militante nourrie d’une obsession pour le conflit imaginaire : tout est blocage, tout est trahison et tout mérite d’être dénoncé, pourvu que cela garantisse la visibilité de leurs noms.

Le paradoxe est saisissant : à force de vouloir dénoncer l’immobilisme, ils révèlent surtout leur propre obsolescence. Là où le Maroc construit, réforme et innove, eux restent prisonniers d’une rhétorique de l’alerte permanente, de la colère accumulée et de la moralité outrée. Chaque intervention publique devient ainsi un spectacle d’opportunisme intellectuel, où l’urgence de briller sur les réseaux sociaux l’emporte sur l’analyse sérieuse.

En réalité, Fouad Abdelmoumni et Aboubakr Jamai illustrent mieux que tout discours politique l’écart entre les illusions de d’une pseudo opposition et la marche réelle d’un pays. Ils vivent dans un miroir déformant, obsédés par un makhzen fantasmé, tout en ignorant que le Maroc avance avec méthode, modernise ses institutions et consolide sa diplomatie sur la scène internationale.

Ainsi se dessine un archétype connu : celui de l’intellectuel prisonnier de son passé, obsédé par la critique du pouvoir qu’il ne comprend plus, persuadé que la gravité de ses paroles suffit à compenser la vacuité de ses analyses. Et tandis qu’ils continuent à s’agiter dans le théâtre des écrans, le royaume poursuit sa marche, imperceptible pour ceux qui refusent de voir l’évidence.

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