Nouveau débat à Tanger après une publication controversée de Mohamed Charkaoui sur l’affaire du padel.

Nouveau débat à Tanger après une publication controversée de Mohamed Charkaoui sur l’affaire du padel.

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Nouveau débat à Tanger après une publication controversée de Mohamed Charkaoui sur la « question du padel »

La scène politique locale de Tanger a connu une large vague de réactions suite à la publication de Mohamed Charkaoui, ancien président du district de Tanger- المدينة et ancien président de l’équipe du Hassania d’Agadir, sur son compte Facebook. Ce message a été perçu par de nombreux observateurs comme une réponse directe au maire de la ville, dans le cadre des débats concernant ce que les médias appellent la « question du padel ».

Charkaoui, connu pour ses critiques fréquentes des politiques du conseil municipal ces derniers mois, a écrit un post sur Facebook dans lequel il déclare que « les jours dévoileront la vérité », ajoutant qu’il dispose de « documents compromettants » – selon ses propres termes – mais qu’il préfère ne pas les divulguer « pour éviter toute mesure qui pourrait être prise à son encontre ».

Cette publication a suscité de vives réactions, beaucoup la considérant comme une référence claire aux controverses entourant le complexe de padel qui a engendré un vif débat sur les conditions de délivrance des permis et sur les modalités de gestion. Malgré la montée des accusations et des critiques, aucune déclaration officielle n’a été faite par la commune de Tanger ou par le maire concernant les déclarations de Charkaoui.

Dans le même temps, des voix au sein de la ville ont appelé le ministère public à entendre Charkaoui afin de comprendre la nature des documents dont il parle, d’autant plus que le dossier connaît d’autres développements, notamment une action en justice intentée par huit résidents de la zone avoisinante du projet, qui considèrent que sa création s’est faite dans de mauvaises conditions.

Par ailleurs, une commission mixte de terrain, mise en place par le wali de la région, avait précédemment recommandé la démolition du complexe et la suspension de son activité en attendant la régularisation de sa situation juridique. Cependant, la commune a fourni un récit différent, diffusant une vidéo affirmant que le projet dispose de toutes les autorisations légales, soutenue par des décisions de la collectivité, de l’agence urbaine et des autorités préfectorales.

Il est à noter que l’agence urbaine de Tanger avait, l’été dernier, adressé une lettre au wali, signalant l’existence d’une « signature illégale » relative au projet, une correspondance que certains interprètent comme une demande de transférer le dossier aux autorités préfectorales pour prendre les mesures appropriées, surtout en ce qui concerne les infractions en matière d’urbanisme et les atteintes aux espaces verts.

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