La commission provisoire de la presse se tourne vers les tribunaux après la fuite d’une réunion interne diffusée sur YouTube.

La commission provisoire de la presse se tourne vers les tribunaux après la fuite d’une réunion interne diffusée sur YouTube.

- in Société
اللجنة المؤقتة المهداوي

La commission temporaire de gestion des affaires de la presse et de l’édition a publié un communiqué de presse le vendredi 21 novembre 2025, où elle exprime son indignation face à l’acte de Hamid Mahdaoui, qui a diffusé sur sa chaîne YouTube, le soir du 20 novembre, un contenu contenant des extraits et des images d’une réunion interne de la commission d’éthique professionnelle et des questions disciplinaires. Elle estime que cet acte vise à tromper l’opinion publique et à nuire à ses membres.

La commission a affirmé que la diffusion des délibérations d’une réunion interne constitue un acte illégal, étant donné que les réunions des commissions sont soumises à la confidentialité conformément à l’article 18 de son règlement intérieur. Elle a également souligné que la publication d’images et de contenus sans l’accord de leurs auteurs n’est pas liée à la liberté de la presse ou d’expression, mais constitue une violation légale.

Le communiqué ajoute que les actions de Mahdaoui s’inscrivent dans une série de vidéos qu’il publie depuis des mois, lesquelles incluent, selon la commission, des attaques quotidiennes contre ses membres, les mettant en cause ainsi que leur intégrité financière, jusqu’à aller jusqu’à accuser Israël d’être derrière la mise en cause éthique à laquelle il a été soumis.

La commission a précisé qu’elle a gardé le silence pendant longtemps malgré les attaques claires contre la dignité, l’honneur et la réputation professionnelle de ses membres, estimant que les principes d’éthique journalistique et les droits de l’homme rejettent l’exploitation de la liberté d’expression pour la diffamation.

Concernant les déclarations attribuées au président de la commission d’éthique, le communiqué a insisté sur le fait qu’elles sont fabriquées et déformées, affirmant que cet homme est connu pour son intégrité et son efficacité depuis la création du Conseil national de la presse.

La commission a également souligné que la réunion qui a été enregistrée était ordinaire et que toutes les procédures légales ont été respectées durant celle-ci. Les décisions prises à l’encontre de Mahdaoui reposent sur la loi n° 90.13 régissant le conseil et sur les procédures internes qui permettent au président de convoquer ceux qui peuvent contribuer au débat à titre consultatif.

Le communiqué se termine en affirmant que la commission a décidé de se tourner vers la justice contre Hamid Mahdaoui et quiconque se révélerait impliqué dans cet « acte illégal et nuisible », afin de garantir le respect de la loi et la continuité des institutions professionnelles dans l’exercice de leurs missions dans un cadre éthique et légal clair.

Loading

You may also like

Accident tragique entre un camion et une voiture : 4 décès et 1 blessé sur la route Boujdour – Dakhla

Un terrible accident a eu lieu sur la