Comme l’ensemble du monde, le continent africain pâtit économiquement des mesures restrictives visant à endiguer l’épidémie de Covid-19 et de la chute du commerce international. Mais l’économie africaine est également affectée par la baisse importante des habituels transferts d’argent de la diaspora africaine en Europe.
Pour Charles Lévy, économiste chez Bloomfield Investment Corporation, en cas de prolongement de la crise sanitaire, c’est tout une partie de la population qui risque de se retrouver précarisée. Il affirme que «les transferts de migrants sont une source de financement importante pour les familles dans la mesure où ces familles utilisent ces transferts [d’argent] pour tout ce qui concerne l’alimentation et l’éducation» voire aussi pour des investissements. «Il est possible que l’on parte vers des situations de précarité pour de nombreuses populations», ajoute-t-il