La reprise scolaire prévue en septembre, sera probablement d’une exceptionnelle complexité. Il faudra être prêt pour des classes de 12 élèves, assurer la désinfection régulière des classes, et surtout convaincre les jeunes à garder leurs masques et respecter la distanciation avec leurs camarades.
Et à la reprise, il faudra surtout consolider les acquis, un exercice très incertain.
Sommes-nous prêts? Le ministère a-t-il un plan?
Je dis juste que pour y parvenir, il est primordial de prendre en compte, de manière réaliste, nos capacités limitées et tracer une feuille de route, pour plusieurs scénarios de l’évolution de la situation épidémiologique.
La piste de diminution des matières et des heures de scolarité est certainement à explorer, non seulement à titre provisoire mais également pour pousser notre système éducatif vers plus de spécialisation et arrêter de survoler des matières dépassées par les besoins d’aujourd’hui.
Il y a aussi, la mise à niveau des infrastructures qui, sans aucun doute influencera le comportement des élèves et les initiera à un mode de fonctionnement sobre.
Mais le plus urgent, c’est d’arriver à intégrer définitivement la notion digitale et y préparer tous les intervenants.
Je dis rien, l’avenir appartient à ceux qui sauront réaliser un équilibre entre la réalité, la stratégie, les besoins et les caprices de la nature !