Il est temps que toute vérité définitive qui impose une moralité brutale contraire au respect de la vie privée et à l’évolution des sociétés disparaisse, ou du moins que « ces vérités » ne constituent plus un soubassement juridique de nos lois.
Je dis juste que la construction démocratique est tributaire de l’évolution culturelle du citoyen, et cette dernière est un processus long qui ne peut s’installer que par le bannissement de toute forme de manipulation idéologique fermement et définitivement.
La confiance, base de tout contrat social, ne peut se construire qu’avec des êtres dont la pensée est rationnelle et équilibrée. Entretenir l’ignorance sacrée c’est refuser le monde tel qu’il est aujourd’hui et entretenir volontairement le malaise social et les incertitudes.
Cela fait peur aux marchands de la peur, car l’équilibre est renversant pour leur fonds de commerce idéologique, la transparence est l’ennemie de leur cause.
L’histoire le confirme, le mode opératoire est pratiqué depuis toujours !
Les gardes de cette morale bloquent et ne cesseront de le faire, toute tentative de revisiter les règles du jeu à la lumière de la fracture sociale.
Non pas par ignorance de la nécessaire refonte du modèle social, mais parce que cela démontera leur crédibilité et légitimité, à la seconde même, où la raison remplacera la croyance aveugle et où la foi reprendra sa place spirituelle nécessaire à la construction des valeurs.
Un modèle qui installera la cohésion, l’acceptation et la tolérance entre citoyens est celui qui fera de leurs choix d’un leader, un acte plein de sens.
Qui n’a donc aucun intérêt à laisser triompher la pensée raisonnée?
Je dis rien, la lumière n’est pas dangereuse pour les obscurantistes, à l’instar des cafards, elle ne peut ni les tuer ni les détruire. Ils en ont juste peur, car la lumière ne les aide pas à se dissimuler et à être discrets le temps nécessaire, pour détruire tout espoir de voir la lumière.