HRW réagit après la condamnation le 16 juin de deux jeunes hommes de 26 ans à deux ans de prison ferme par le tribunal de première instance du Kef pour « sodomie » par un tribunal Tunisien.
Dans sa déclaration, HRW estime que si les Etats et les organismes internationaux ont félicité la Tunisie pour ses progrès en matière de droits humains, la criminalisation et la poursuite de personnes homosexuelles indiquent le contraire appelant les autorités tunisiennes à libérer immédiatement les deux hommes.
HWR demande également au Parlement tunisien d’abroger la loi contre la sodomie, punie de trois ans d’emprisonnement selon l’article 230 du Code pénal.