Fès, le réveil industriel

Fès, le réveil industriel

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Comme pour toutes les villes du Royaume, le tissu économique de la ville de Fès a été touché de plein fouet par la pandémie du coronavirus. Des mois d’arrêt qui ont coûté cher aux opérateurs, nous dit Mohammed Berrada Rkhami, président de la CGEM Fès Taza. Mais, ce n’est pas pour autant que les opérateurs ont baissé les bras. Au contraire, la résilience chevillée au corps, ils ont cru en leur capacité de rebondir.

Ainsi, une fois les mesures restrictives allégées, ils ont retroussé les manches. Pour M.Berrad Rkhami, également opérateur dans le textile, la reprise est réelle, notamment dans son secteur d’activité. Mieux encore, certains textiliens étaient même sous pression, avec des carnets de commandes conséquents.

Par ailleurs, et dans le cadre de son effort d’accompagnement, la CGEM a manœuvré en étant du côté des industriels de la Région, notamment en facilitant le contact entre les entreprises et les banques de telle sorte à ce qu’elles puissent accéder aux crédits. Or, dans cet élan, le patron des patrons de la Région ne manque pas de se féliciter de la réactivité du secteur bancaire qui, selon lui, a été à la hauteur des attentes des opérateurs.

Pour notre interlocuteur, s’il est évident que le Plan de relance, initié par le gouvernement, il n’en demeure pas moins qu’il devrait avoir des déclinaisons régionales. C’est dans ce sens, d’ailleurs, qui les réunions entre les autorités régionales et l’antenne régionale de la Confédération se multiplient au fil des semaines, voire des jours.

D’autant plus que dans le cadre de la régionalisation avancée, l’espoir est permis quant à la possibilité de voir cette dynamique augmenter en cadence. Le temps, néanmoins, que l’on passe du « papier » à la réalité objective. Les toutes récentes annonces du ministre de l’Intérieur, relatives au transfert de certaines compétences aux Régions, qui plus est devront se faire d’ici la fin de l’année, renforcent la confiance.

Certes, la crise traversée était « exceptionnelle », mais l’on peut, toutefois, en faire « une opportunité ». D’où l’appel du président de la CGEM Fès Taza aux opérateurs de « garder le cap », tout « en préparant l’avenir dans la sérénité ». Ce qui passe, on s’en doute, par l’investissement. « Il ne faut surtout pas arrêter l’acte d’investir ! », conclut notre interlocuteur.

 

 

 

 

 

 

 

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