« Transformation digitale des médias :  le service public de l’audiovisuel doit se réinventer pour mieux vivre »

« Transformation digitale des médias :  le service public de l’audiovisuel doit se réinventer pour mieux vivre »

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Mme Latifa Akharbach, Présidente de la HACA,  a participé, auprès de plusieurs instances de régulation d’Afrique et d’Europe, des dirigeants de grands groupes audiovisuels publics et de nombreux experts et chercheurs de renom dans le domaine des médias, et de la régulation, à une réunion à distance sous le thème « Comment définir et soutenir les prestations de qualité de la part des médias de service public.

Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route 2020-2021 du REFRAM a été organisée avec le soutien du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de l’Office Fédéral de la Communication en Suisse.

Les interventions des différents panélistes ont abordé les questions de la définition du mandat de prestation des médias de service public, les approches adoptées pour mesurer et vérifier l’accomplissement de ce mandat ainsi que les diverses initiatives de soutien au développement de la création et de la production Audiovisuelles.

soutien du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de l’Office Fédéral de la Communication en Suisse. Les interventions des différents panélistes ont abordé les questions de la définition du mandat de prestation des médias de service public, les approches adoptées pour mesurer et vérifier l’accomplissement de ce mandat ainsi que les diverses initiatives de soutien au développement de la création et de la production Audiovisuelles

Intervenant en sa qualité de Présidente de la HACA,  Mme Akharbach également, vice-Présidence du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication, a exposé la perspective particulière des régulateurs des médias par rapport à cette question en soulignant que leur rôle est, entre autres, « de faire prévaloir l’intérêt général, de préserver les valeurs de cohésion sociale dans les contenus médiatiques et de protéger le public des médias ». « C’est pourquoi, a-t-elle expliqué « le renforcement du service public est pour le régulateur une nécessité stratégique à l’âge de de l’abondance médiatique et du chaos éditorial organisé par les plateformes ».

Concernant la finalité et les contraintes de l’offre culturelle des médias publics, Mme Akharbach a affirmé que « La culture devrait être un domaine d’excellence du service public : sa vocation, sa mission, ses archives, son ancrage territorial lui permettent d’être un outil de rayonnement des expressions culturelles, du patrimoine et des terroirs », mais a-t-elle regretté, « les budgets et les moyens manquent souvent pour permettre aux radios et télévisions publiques d’assurer leurs missions en matière de production culturelle originale ». Cependant, la réussite reste possible, a-t-elle estimé en donnant un aperçu de la dynamique de production des fictions télévisuelles lancée à partir de 2OO6 par la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT) et la Soread 2M.

Pour rappel, le REFRAM a été créé à Ouagadougou en juillet 2007, le et  la HACA  en est membre actif. Son but  est de renforcer la solidarité et les partages entre ses membres comme il constitue un espace de débats et d’échanges d’informations sur les questions concernant la régulation des médias et contribue aux efforts de formation et de coopération. La consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits de l’Homme est au cœur de la vocation du REFRAM, qui est l’un des quinze réseaux institutionnels soutenus par l’Organisation internationale de la Francophonie.

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